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Quels pays participeront à l’Eurovision 2026, dont la soixante-dixième édition sera célébrée en Autriche, du 12 au 16 mai ? Et, surtout, qui ne chantera pas ? Trente-cinq pays figurent sur la liste publiée le 15 décembre – c’est la plus courte depuis 2003. L’Espagne, l’Irlande, l’Islande, les Pays-Bas et la Slovénie se sont retirés pour contester la participation d’Israël, que les organisateurs ont autorisé, début décembre, à se rendre à Vienne.
Depuis l’édition 2024, la présence de l’Etat hébreu au concours est contestée, en raison de la guerre menée à Gaza, mais aussi de controverses autour du soutien public massif des candidats israéliens lors des deux dernières Eurovisions. Un casse-tête pour l’Union européenne de radio-télévision (UER), l’association de chaînes publiques organisatrice du concours, qui avait fini par proposer de changer, fin novembre, une partie de son règlement.
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17 commentaires
L’Autriche accueillera l’Eurovision, mais avec une liste de participants réduite. Une édition triste en perspective ?
Pas nécessairement, mais clairement moins colorée.
J’espère que les pays boycottants reviendront sur leur décision. L’Eurovision est un moment unique de fête collective.
Avec vous. L’esprit de l’Eurovision est une exception à préserver.
Ce boycott est-il une solution effective ? Certains semblent plus motivés par des calculs politiques que par des convictions artistiques.
Parfois, les boycotts sont davantage symboliques que concrets.
La guerre à Gaza influence encore une fois des événements culturels. La musique devrait être une échappatoire, pas un terrain de bataille.
Malheureusement, tout se politique désormais, même la musique.
Un nombre record de pays absent en 2026. L’Eurovision s’effrite-t-il face aux tensions internationales ?
Cela semble être le cas, malheureusement.
L’Eurovision perd en diversité avec ce boycott. J’espère que la situation évoluera pour permettre à tous les pays de participer.
Effectivement, la diversité fait la richesse de ce concours.
C’est dommage que certains pays boycottent l’Eurovision pour des raisons politiques. La culture devrait rester un espace de paix et d’échange.
Je partage votre avis, mais la pression politique est parfois difficile à ignorer.
L’Eurovision a toujours été au cœur des tensions géopolitiques, hélas.
L’UER semble traversé par des dilemmes complexes. Comment concilier culture et géopolitique ?
C’est un équilibre délicat, surtout dans un contexte aussi tendu.