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Après être resté dans une sorte d’entre-deux vis-à-vis d’Emmanuel Macron, celui qui aspire à lui succéder à l’Elysée n’hésite plus à afficher ses désaccords. En invitant ses troupes à ne pas voter le budget de la Sécurité sociale, l’ancien premier ministre s’est brutalement détaché du bloc central pour faire cavalier seul, relève, dans sa chronique, Solenn de Royer, journaliste au service politique du « Monde ».








8 commentaires
Les désaccords au niveau budgétaire reflètent des fractures plus profondes dans le paysage politique.
Edouard Philippe prend position avec une stratégie audacieuse. Restera-t-il cohérent sur la durée ?
Sa trajectoire montre qu’il n’a pas peur des prises de risque.
Un repli vers la droite pourrait effectivement marquer une différence avec Macron.
Cela semble être une tentative de consolidation de son électorat.
Les tensions au sein de la majorité se précisent. Une telle position pourrait-elle vraiment séduire l’électorat du centre ?
Le budget de la Sécurité sociale est un enjeu sensible, effectivement.
Difficile à dire, les électeurs cherchent souvent des alternatives claires.