Listen to the article

0:00
0:00

Cinq ans après l’assassinat de Samuel Paty, décapité le 16 octobre 2020 par un terroriste à la sortie du collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) où il enseignait, le théâtre tente un exercice délicat : redonner vie, sur la scène, aux huit derniers jours du professeur d’histoire-géographie, depuis les premières alarmes activées jusqu’au moment fatidique de son exécution. Ce projet est mené par trois femmes : Emilie Frèche, autrice, Muriel Mayette-Holtz, metteuse en scène et Carole Bouquet, comédienne.

La popularité de l’actrice, qui fait face au public seule sur le plateau de La Scala Paris, est en soi l’assurance que ce geste mémoriel ne sera pas confiné à une écoute trop confidentielle. Une responsabilité pèse donc sur les épaules de l’interprète, plusieurs fois rattrapée par une émotion qui trouble son élocution. Il n’est sans doute pas évident de s’approprier sans trembler le récit d’événements dont l’enchaînement effraie, sidère et révolte.

Il vous reste 73.27% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

24 commentaires

  1. Un sujet difficile à aborder, mais nécessaire. Comment l’équipe a-t-elle réussi à restituer l’émotion sans tomber dans le sensationnalisme ?

  2. Quel courage pour les trois femmes impliquées dans ce projet. Leur approche est-elle respectueuse envers la famille de la victime ?

  3. Antoine U. Robert le

    Quelle difficulté pour Carole Bouquet de jouer seule sur scène une telle histoire ! Avez-vous assisté à la représentation ?

Laisser une réponse