A la santé, Stéphanie Rist, une médecin ministre au défi d’un budget sous tension

Après un cardiologue engagé aux côtés des Républicains, c’est une rhumatologue du parti Renaissance qui prend les rênes du ministère de la santé : Stéphanie Rist, 52 ans, députée du Loiret, a fait son entrée au gouvernement en étant nommée, dimanche 12 octobre, en remplacement de Yannick Neuder. Cette médecin, qui a débuté sa carrière politique lors des élections législatives de 2017 sous l’étiquette macroniste, obtient un ministère de plein exercice, englobant la santé, les familles, l’autonomie et les personnes handicapées, quand son prédécesseur était, lui, sous la tutelle de Catherine Vautrin, ex-ministre de la santé et du travail (nouvellement nommée aux armées).

Si le secteur de la santé s’est désormais habitué à la valse des ministres – ils ont été huit durant le second quinquennat Macron –, le contexte de cette nomination est inédit. A peine installée, la nouvelle locataire de l’avenue de Ségur n’aura que quelques heures avant de devoir plonger dans le bain budgétaire, avec le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).

Selon l’agenda initial, mis en avant par le premier ministre, Sébastien Lecornu, les textes budgétaires devaient être présentés dans l’urgence en conseil des ministres, lundi 13 octobre, date butoir pour respecter les délais d’adoption du budget pour 2026. Cette présentation devrait finalement intervenir mardi 14 octobre, pour le PLFSS comme pour le Projet de loi de finances (PLF).

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