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Pour suivre correctement la commission d’enquête parlementaire sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public, retransmise en direct sur le site de l’Assemblée nationale mais aussi, par exemple, sur CNews Prime (l’antenne jumelle de CNews, disponible sur les box) ou sur le site du média d’extrême droite Frontières, mieux vaut disposer de plusieurs écrans.
Sur le premier, on entend les questions, désormais répétitives, du rapporteur Charles Alloncle (Union des droites pour la république, UDR, Hérault) notamment, et on écoute les réponses, précises et détaillées, qui leur sont généralement apportées. Sur un deuxième, on découvre le récit que le député en fait sur X, et les interprétations que tous ceux qui attendent de ce travail parlementaire qu’il sape l’audiovisuel public en tirent. Entre les deux, on a vu se dessiner, jeudi 11 décembre, l’impasse dans laquelle la commission semble être en train de s’engager.
L’après-midi était consacrée à l’audition de l’ancien président (2013-2019) du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), Olivier Schrameck, puis de son successeur (2019-2025) à la tête de l’institution devenue Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), Roch-Olivier Maistre.
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7 commentaires
Écouter les auditions et suivre les réactions en direct sur les réseaux crée un fossé entre le travail parlementaire et la perception publique. Comment concilier les deux?
C’est justement ce que la commission devrait chercher à comprendre.
Les réponses d’Olivier Schrameck et de son successeur montrent que le sujet est complexe, mais le ton de la commission trahit une instrumentalisation politique.
On dirait que cette commission sert plus les intérêts partisans que l’intérêt général.
La commission d’enquête sur l’audiovisuel public semble déjà dans une impasse politique. Les questions répétitives et les réponses techniques montrent un manque de dialogue constructif.
Les interprétations biaisées des réseaux sociaux ne vont pas aider à trouver un compromis.
C’est dommage, car ces auditions pourraient être l’occasion d’avancer sur des réformes nécessaires.