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La gauche est à « Matignon ». Le restaurant. Un établissement du même nom, dans le 8e arrondissement de Paris. Il est 13 heures quand les écologistes Marine Tondelier et Cyrielle Châtelain, les socialistes Olivier Faure et Boris Vallaud et les communistes Fabien Roussel et Stéphane Peu s’y engouffrent pour déjeuner avant leur rendez-vous avec Emmanuel Macron et les autres chefs de partis. Ils sont venus ensemble et repartiront ensemble vers l’Elysée.

Le lieu, l’arrivée en groupe… La scénographie a été travaillée en amont. Une heure avant le coup de fourchette, la même bande se retrouvait en visioconférence pour filer l’argumentaire qu’ils opposeraient au chef de l’Etat. La réunion, appelée « objectif cohabitation », rassemble également Lucie Castets, les ex- « insoumis » de L’Après, le mouvement Debout de François Ruffin, la Gauche républicaine et socialiste d’Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienneman et Génération écologie de Delphine Batho.

La gauche et les écologistes ne changent pas de disque : ils veulent convaincre, une ultime fois – avec néanmoins un mince espoir d’y parvenir – de nommer un premier ministre issu de leurs rangs. « Nous faisons front commun face à Macron, raconte le sénateur écologiste Thomas Dossus. Le pôle de stabilité, c’est nous. Les adultes responsables dans la salle, c’est nous. »

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13 commentaires

  1. La nomination de Sébastien Lecornu à Matignon pourrait relancer le débat sur la transition énergétique et les enjeux miniers en France. Sera-t-il à la hauteur des attentes écologiques ?

  2. Luc I. Bernard le

    Les écologistes et les socialistes devraient cesser de dramatiser et travailler avec le nouveau gouvernement pour des solutions réalistes.

  3. Les réactionnaires de gauche sous-estiment l’expérience et les compétences techniques de Lecornu, surtout sur les dossiers économiques comme les mines.

    • Antoine Martin le

      Mais peuvent-elles vraiment faire confiance à un ancien ministre du gouvernement qui a soutenu l’extension des projets miniers ?

  4. Encore une fois, la gauche fait front commun, mais pour quoi faire ? Le dialogue avec Macron ne mène à rien d’autre qu’à des promesses vides.

  5. Cette annonce est une occasion de revoir les politiques en matière de ressources naturelles, surtout avec la demande croissante en terres rares.

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