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Avis de tempête sur l’audiovisuel public. Souhaitée par Eric Ciotti, le patron de l’Union des droites pour la République, la commission d’enquête parlementaire « sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public » qui commencera à l’Assemblée nationale dans les prochains jours pourrait virer à l’ouverture de la boîte de Pandore pour France Télévisions.
Diffusion par le média en ligne L’Incorrect, en septembre, de la vidéo volée d’une discussion des journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand avec des responsables du Parti socialiste ; bourdes d’importances diverses au journal télévisé de France 2 ; audiences étales du rendez-vous phare de l’info, malgré l’embauche de Léa Salamé en remplacement d’Anne-Sophie Lapix ; rapport d’expertise « sur un risque grave à la rédaction nationale » ; départ sur fond de crise de la responsable RH de l’information… Depuis la rentrée, les critiques et sujets de préoccupation ne cessent de s’accumuler. Un ultime impair a été commis le 13 octobre, quand Julian Bugier dans le « 13 heures », puis Léa Salamé dans le « 20 heures », ont confondu les circonstances de la mort, en 2023, du professeur de français Dominique Bernard – poignardé par un élève radicalisé – et celle, en 2020, du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty – décapité par un terroriste.
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21 commentaires
Les audiences qui stagnent prouvent que le public n’est plus convaincu par l’offre actuelle.
Il faudrait peut-être innover davantage pour capter à nouveau l’attention.
Les erreurs dans le traitement de l’information sont préjudiciables à la crédibilité des médias publics.
C’est dommage, car leur mission est de fournir une information fiable et objective.
L’embauche de Léa Salamé n’a pas suffi à relancer les audiences, c’est inquiétant.
Il faut peut-être repenser la formule des journaux télévisés pour séduire à nouveau le public.
Les départs en série montrent qu’il y a un climat tendu derrière les caméras.
C’est souvent le signe d’une mauvaise gestion interne, il faudra y remédier.
Les médias publics traversent une période difficile, et cette commission d’enquête pourrait aggraver la situation.
Ils ont toujours été sous pression, mais cette fois, les erreurs s’accumulent vraiment.
Espérons qu’ils sauront se réinventer pour retrouver la confiance du public.
La diffusion de la vidéo piratée était une grave erreur, et cela pourrait avoir des conséquences lourdes.
Je pense qu’une enquête interne sera nécessaire pour comprendre comment cela a pu arriver.
Les critiques ne manquaient pas, mais cette commission risque d’en ajouter encore plus.
Il faudrait plutôt se concentrer sur des solutions pour améliorer la situation.
Les auditeurs et téléspectateurs méritent mieux que ces bourdes répétées.
Il est temps que France Télévisions se remette en question sérieusement.
Les médias publics jouent un rôle essentiel dans l’information, mais ils doivent rester neutres.
C’est précisément ce que la commission va vérifier, et c’est une bonne chose.
J’espère que cette commission permettra de clarifier les choses et d’éviter de futures erreurs.
Il faut que des mesures concrètes soient prises, pas seulement des paroles.