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On pourrait y manger par terre. Les sols presque blancs s’étalent sous les 100 000 mètres carrés d’un immense cube planté sur l’emprise du port de Dunkerque, à Bourbourg (Nord). Lignes de production, machines et robots sont encore en phase de test, les premières batteries entièrement fabriquées ici sont attendues pour le début de 2026. Verkor inaugurait, jeudi 11 décembre, sa gigafactory, qui vise une capacité annuelle de 16 gigawattheures (GWh). De quoi équiper entre 200 000 et 300 000 véhicules électriques.

Comptant aujourd’hui 570 salariés (et 1 200 prévus à terme), cette usine constitue l’épine dorsale de la vallée de la batterie électrique, qui doit faire des Hauts-de-France l’épicentre de cette nouvelle industrie, ô combien délicate.

La start-up grenobloise, devenue licorne, c’est-à-dire qu’elle est valorisée à plus de 1 milliard d’euros, a levé auprès d’investisseurs privés et publics les 3 milliards d’euros nécessaires pour financer la phase de recherche et développement, la construction et l’équipement de ce nouveau vaisseau industriel. Pour autant, l’équation est loin d’être simple et le plus dur est à venir pour Verkor.

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9 commentaires

  1. Verkor devient une licorne, mais 3 milliards d’euros investis pour une usine livrant ses premières batteries en 2026… Le retour sur investissement sera-il à la hauteur ?

  2. L’investissement dans cette gigafactory semble impressionnant, mais l’automobile européenne est-elle vraiment prête à soutenir une telle production de batteries ?

  3. Une usine de 100 000 mètres carrés dans le Nord, c’est une nouvelle industrielle qui se construit, mais à quel coût écologique ?

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