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Charlotte en tissu sur la tête et blouse de protection, Sébastien Martin passe en revue les deux lignes de production flambant neuves qui fabriquent à la chaîne des pains à burger et des pains de mie. Ce 27 novembre au matin, le ministre délégué à l’industrie visite la nouvelle usine de Vicky Foods, un groupe espagnol spécialisé dans la boulangerie industrielle qui compte 3 800 salariés répartis dans 54 pays et pesait 707 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024, installé depuis peu à Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire.
Accompagné par Rafael Juan, le PDG de Vicky Foods, le ministre est un peu chez lui dans ce bâtiment de 23 000 mètres carrés tout juste sorti de terre, qui devrait doubler ses effectifs (de 100 à 200 employés) d’ici à deux ans. Si l’industriel a investi 100 millions d’euros pour l’implantation de sa première usine en France, son installation à Chalon-sur-Saône est le dernier épisode de la réindustrialisation de cette ville moyenne de 45 000 habitants – 120 000 dans l’agglomération – située non loin du Creusot.
En cinq ans, la communauté du Grand Chalon, présidée par M. Martin de 2014 à son entrée au gouvernement en octobre, a créé la zone industrielle SaôneOr, en lieu et place de l’ancienne friche Kodak. Cette réussite, marquée par la création d’une dizaine de nouveaux sites industriels, a pesé dans le choix de l’exécutif de confier à ce quadragénaire venu du parti Les Républicains (LR) le portefeuille de l’industrie. Désormais à Bercy, ce dernier compte bien dupliquer ce modèle local à l’échelle nationale. « La réussite de SaôneOr prouve que la réindustrialisation de la France ne se fait pas à Paris mais dans les territoires », a-t-il déclaré, le 27 novembre, devant les salariés de Vicky Foods et les partenaires locaux venus assister à l’inauguration de l’usine.
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19 commentaires
La réindustrialisation de Chalon-sur-Saône est une excellente nouvelle. Cela pourrait redonner espoir à d’autres villes confrontées à la désindustrialisation.
Oui, chaque succès local est une lueur d’espoir pour les autres territoires en difficulté.
Il sera intéressant de suivre l’évolution de cette usine dans les prochaines années, notamment l’impact sur l’emploi et la formation des travailleurs.
Oui, la formation des employés locaux sera probablement un facteur clé de succès pour cette implantation.
Un projet ambitieux qui pourrait vraiment changer les choses pour la région. Reste à voir comment il sera intégré dans le tissu économique local.
L’intégration dans l’économie locale sera effectivement déterminante pour son succès à long terme.
Chalon-sur-Saône mérite des félicitations pour cette initiative. La réindustrialisation est cruciale pour relancer l’économie locale.
Absolument, cela montre qu’il est possible de revivifier des zones industrielles désaffectées.
Intéressant de voir une ville comme Chalon-sur-Saône réussir sa réindustrialisation. Cela pourrait effectivement inspirer d’autres territoires en besoin de renouveau industriel.
Reste à voir si les emplois créés seront durables et si l’impact économique sera significatif à long terme.
Oui, si l’expérience se révèle concluante, ce serait un excellent modèle à suivre pour d’autres communes.
Un investissement de 100 millions d’euros, c’est impressionnant. J’espère que le retour sur investissement sera à la hauteur des attentes.
Avec une usine aussi grande, les volumes de production pourraient compenser largement les coûts initiaux.
La boulangerie est un secteur résilient. Avec une usine moderne comme celle-ci, Vicky Foods mise sur un marché en croissance.
Oui, la standardisation des produits alimentaires offre de bonnes perspectives pour les industriels.
La boulangerie industrielle est un secteur qui a du potentiel, surtout avec les attentes croissantes en matières premières locales.
Effectivement, la demande pour des produits fabriqués localement augmente, ce qui pourrait booster ce type d’industrie.
100 millions d’euros, c’est une somme considérable, mais nécessaire pour une installation de cette envergure. Espérons que les retombées seront positives.
L’investissement semble justifié, surtout si l’usine devient un pilier économique pour la région.