Listen to the article

0:00
0:00

Un jeune homme est mort après une fusillade dans un quartier populaire de Bordeaux, a fait savoir, vendredi 26 décembre, le parquet. Hospitalisée jeudi soir avec un pronostic vital engagé, la victime a succombé à ses blessures.

Née en 2006, elle est originaire de Trappes, dans les Yvelines, en région parisienne, a précisé le procureur de la République de Bordeaux, Renaud Gaudeul. Selon lui, le jeune homme « a été l’objet de deux coups de feu ayant finalement entraîné son décès ».

Une source policière a évoqué des blessures au thorax et à la tête. Selon elle, trois personnes étaient à bord du véhicule d’où sont partis les coups de feu jeudi soir aux Aubiers, dans le nord de Bordeaux. Dans ce quartier, une fusillade avait déjà coûté la vie à un adolescent en 2021.

« Deux suspects majeurs ont été interpellés peu après les faits » et « une arme de guerre a été appréhendée », a fait savoir le parquet. Selon la source policière, il s’agirait d’un fusil d’assaut approvisionné retrouvé dans leur voiture qu’ils ont abandonné à Bruges, une commune limitrophe de Bordeaux.

Connus des services de police

Ces deux hommes, âgés de 20 et 24 ans, sont connus des services de police, tout comme la victime, âgée de 19 ans, d’après la même source. Un troisième homme a été interpellé vendredi en fin de matinée, et un gilet pare-balles et une cagoule ont notamment été retrouvés chez lui, précise une autre source policière.

Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui s’est rendu dans le quartier vendredi pour « apporter [s]on soutien aux habitants », a affirmé que « les premières informations communiquées laissent penser qu’il s’agirait d’un règlement de compte lié au narcotrafic ». L’enquête a été confiée à la direction de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du service interdépartemental de police judiciaire de Bordeaux.

Le procès de la fusillade de janvier 2021 s’est tenu en mai dernier devant les assises de la Gironde : les deux principaux accusés de ce meurtre commis sur fond de rivalité entre quartiers ont été condamnés à trente ans de réclusion criminelle.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

7 commentaires

Laisser une réponse