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Il a attendu la fin de sa tournée qui l’a mené, du 27 novembre au 2 décembre, de la Turquie au Liban, pour prononcer les mots les plus forts de son voyage. Après avoir visité un hôpital psychiatrique, et célébré une messe devant quelque 150 000 personnes sur le front de mer de Beyrouth, le pape s’est rendu à la cérémonie d’au revoir aux autorités.
Là, dans une référence directe à la situation locale, le souverain pontife a fini la messe en demandant « à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation ». Et lancé un appel « pressant » : « Que cessent les attaques et les hostilités. Que personne ne croit plus que la lutte armée apporte quelque bénéfice que ce soit. Les armes tuent, tandis que la négociation, la médiation et le dialogue construisent. »
Cette référence à la guerre entre le mouvement chiite du Hezbollah et Israël, objet d’un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, était très attendue par les Libanais depuis l’arrivée du pape sur leur sol. Le fragile cessez-le-feu est régulièrement violé lors de frappes israéliennes, notamment dans le sud du pays, qui, en un an, ont fait plus de 110 morts, dont des civils et des enfants. La dernière en date, le 23 novembre, visait un responsable militaire du Hezbollah dans le sud de Beyrouth, quelques jours à peine avant le début de la visite du pape.
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6 commentaires
Le pape a raison de souligner que le dialogue est la seule voie pour une paix durable. Les armes n’apportent que souffrance et destruction, comme on le voit trop souvent dans la région.
Je me demande comment les milices locales réagiront à cet appel à la désescalade. Certaines factions semblent encore très enracinées dans la logique de confrontation armée.
Le pape a eu les mots justes pour décrire la situation. Il est temps que la communauté internationale agisse concrètement pour soutenir les efforts de paix, surtout avec les violations régulières du cessez-le-feu.
Intéressant de voir que le pape a abordé cette question sensible lors de sa dernière rencontre avec les autorités. Peut-être que sa position influenceront les parties en conflit, même si les tensions restent critiques.
150 000 personnes à une messe en plein Beyrouth, c’est impressionnant. Ça montre que la spiritualité et l’espoir existent malgré les difficultés. Espérons que ça contribue à apaiser les tensions.
Les récentes violences dans le sud du Liban montrent à quel point la situation est encore fragile malgré le cessez-le-feu. J’espère que les appels à la réconciliation du pape seront entendus, même si l’histoire montre que ces conflits peuvent être tenaces.