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Vodafone se lance dans la course aux constellations de satellites. Le géant britannique des télécoms a annoncé, vendredi 7 novembre, l’arrivée d’un nouveau service de téléphonie mobile depuis l’espace. Il permettra aux clients de se passer des réseaux terrestres pour utiliser leur smartphone : les communications seront directement assurées par des satellites faisant office d’antennes-relais. Pour ce faire, Vodafone s’est associé à la constellation de l’américain AST SpaceMobile pour vendre sa solution aux opérateurs européens.
Le lancement commercial est prévu en 2026. Il permettra aux opérateurs de « compléter [leurs] réseaux terrestres existants », précise Margherita Della Valle, la PDG de Vodafone, dans le communiqué, sans dévoiler le coût du projet. Les clients pourront, par ce biais, continuer à utiliser leur smartphone dans les zones où les réseaux terrestres 4G et 5G ne sont pas disponible, généralement dans les campagnes et territoires peu peuplés.
Vodafone et son partenaire promettent un service de qualité, « à haut débit », malgré un nombre limité de satellites : AST n’en possède que cinq, et compte en disposer de 60 en 2026. En comparaison, son grand rival Starlink en détient pas moins de 650 réservés aux communications mobiles depuis l’espace, aussi appelées « direct to cell ». La constellation d’Elon Musk propose, en outre, déjà son service au Royaume-Uni, en Suisse et en Ukraine, ainsi qu’à une dizaine d’autres opérateurs à travers le globe.
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15 commentaires
Six ans après Starlink, Vodafone se lance enfin dans l’aventure spatiale. Cette solution complétera-t-elle vraiment les réseaux existants ou servira-t-elle uniquement les zones reculées ?
Les zones rurales sont effectivement le marché cible, mais la portée réelle reste à confirmer.
Vodafone mise sur l’espace, mais est-ce une réelle innovation ou une réponse à la concurrence de Starlink ?
Probablement un peu des deux, mais l’utilité pour les clients reste à démontrer.
Une initiative intéressante, mais combien coûte vraiment ce partenariat avec AST SpaceMobile ? Les coûts cachés pourraient-ils peser sur les tarifs pour les clients finaux ?
Effectivement, les détails financiers manquent. Cela pourrait effectivement influencer le prix final des abonnements.
Vodafone est réputé pour son expansion, mais il faudra suivre de près l’impact sur les zones rurales promises.
Le projet semble prometteur, mais avec seulement cinq satellites opérationnels, comment assurer une couverture fiable dès 2026 ?
La question est légitime, d’autant plus que les tests réels n’ont pas encore commencé.
Quand Vodafone parle de ‘haut débit’, faut-il comprendre une vitesse comparable à la fibre ? Ou un débit correct, mais limité ?
Avec seulement 60 satellites en 2026, difficile d’imaginer une performance équivalente aux réseaux terrestres.
Une belle alliance, mais comment Vodafone compte-t-il convaincre les opérateurs européens de rejoindre ce projet ?
La facilité d’extension pour des zones peu rentables pourrait être un argument clé.
Une avancée technologique, mais sera-t-elle abordable pour les utilisateurs en zones rurales déjà désavantagées ?
Espérons que le prix ne sera pas un obstacle supplémentaire pour ces populations mal desservies.