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C’est une victoire et une démonstration. Après 11 jours, 19 heures, 45 minutes et 18 secondes de navigation, Charal, barré par le binôme Jérémie Beyou – Morgan Lagravière, a franchi la ligne d’arrivée de la Transat Café L’Or (anciennement Jacques-Vabre), vendredi 7 novembre, remportant la course transatlantique dans la catégorie Imoca (monocoques de 18 mètres). Les deux skippers ont rejoint la Martinique et Fort-de-France, après 4 350 milles nautiques (8 050 kilomètres) en mer, peu après 5 heures du matin (10 heures, heure de Paris).
Dans cette catégorie des monocoques du célèbre Vendée Globe (tour du monde sans escale), Jérémie Beyou, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro (2005, 2011 et 2014), et le Réunionnais Morgan Lagravière ont pris la tête de la course, dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 novembre, et ne l’ont plus jamais quittée. Au moment de passer la ligne d’arrivée, ils comptaient plus de 110 milles nautiques (200 kilomètres) d’avance sur leurs plus proches poursuivants, 11th Hour Racing (Francesca Clapcich – Will Harris).
Morgan Lagravière remporte l’épreuve en Imoca pour la troisième fois d’affilée. Quant à Jérémie Beyou, il décroche sa deuxième victoire dans la transat en double, la première depuis 2011. Et le binôme appartient à la troisième catégorie de bateaux à rallier la baie du chef-lieu martiniquais. Avant eux, les Ultim (multicoques de 32 mètres) avaient ouvert la voie, mercredi, avec SVR Lazartigue (Franck Cammas – Tom Laperche), suivis des Ocean Fifty (multicoques de 15 mètres), dont les premiers, sur Viabilis Océans (Baptiste Hulin – Thomas Rouxel), ont touché terre, jeudi soir. Seuls les Class40 (monocoques de 12 mètres) n’ont pas encore vu leurs premiers concurrents franchir l’arrivée.
Bataille pour la deuxième place
« Ça a été très intense pendant une vingtaine d’heures dans le week-end », expliquait Jérémie Beyou, lundi 3 novembre, dans la matinée. Après avoir viré en tête, leur bateau a buté sur une dorsale – lorsqu’un navire arrive dans une zone de haute pression atmosphérique qui bloque sa progression –, perdant une « trentaine de milles sur [ses] poursuivants ». Cependant, le duo n’a jamais été rattrapé.
Derrière eux, la bataille pour la place de dauphin fait rage. Actuellement troisièmes sur Macif- Santé-Prévoyance, le bateau du dernier vainqueur du Vendée Globe, Charlie Dalin, absent pour raisons de santé, Sam Goodchild et Loïs Berrehar – qui a parlé d’un navire « impressionnant » – font face depuis plusieurs jours à 11th Hour Racing dans un sprint final haletant.










3 commentaires
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Production mix shifting toward Sport might help margins if metals stay firm.
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