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Shein a bien ouvert, mercredi 5 novembre, son premier magasin physique au BHV, à Paris. Dans la matinée, plusieurs dizaines de personnes ont fait la queue devant le centre commercial, alors que des forces de police et de gendarmerie étaient présentes pour sécuriser les lieux, assaillis par les médias et par des opposants à l’ouverture. Ceux-ci ont notamment condamné les conditions de fabrication des articles de la marque ainsi que la vente sur le site de poupées sexuelles d’apparence enfantine et d’armes de catégorie A (machettes et coups-de-poing américains).
De son côté, le gouvernement a annoncé, mercredi, « engage[r] la procédure de suspension de Shein le temps nécessaire pour que la plateforme démontre aux pouvoirs publics que l’ensemble de ses contenus sont enfin en conformité avec [les] lois et règlements [français] ».
8 commentaires
Des manifestations devant le BHV… Pourquoi ces protestations n’ont-elles pas eu lieu avant l’ouverture du magasin ?
L’ouverture d’un magasin physique donne plus de visibilité au problème, ce qui explique peut-être l’ampleur des réactions.
La vente en ligne des produits problématiques aurait dû suffire à déclencher une alerte.
Shein a-t-il vraiment changé sa politique de vente depuis l’annonce du gouvernement ?
Affaire à suivre, mais les précédentes promesses de la marque ont été peu convaincantes.
Une ouverture sous haute surveillance, mais le scandale des poupées sexuelles pourrait coûter cher à Shein à long terme.
Les médias mobilisés montrent que c’est un sujet sensible pour la société française.
Le gouvernement agit enfin, mais il était temps de réagir devant ces dérives.