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Encore un instant, monsieur le bourreau. La trêve conclue entre les chefs d’Etat Donald Trump et Xi Jinping met fin, à court terme, au rationnement des puces néerlandaises qui menaçait de paralyser des usines automobiles en Europe. C’est un soulagement. Que le destin de l’industrie européenne se joue au gré du bras de fer sino-américain n’a, toutefois, rien de satisfaisant.
La Maison Blanche a confirmé, samedi 1er novembre, que la Chine allait lever les restrictions concernant les exportations de semi-conducteurs depuis les usines chinoises de Nexperia. Le fabricant néerlandais, détenu par le groupe chinois Wingtech, est au cœur de la mêlée depuis que le gouvernement de La Haye en a repris le contrôle, fin septembre.
Une décision contre laquelle la Chine avait protesté en bloquant les envois de puces Nexperia à partir du sol chinois : 70 % des microprocesseurs produits par le néerlandais y transitent. Ce gel avait conduit les Bosch, Volvo Cars et autres Volkswagen à alerter sur le risque de pénurie affectant ces composants électroniques essentiels à leur production.
Solidarité américaine avec ses alliés
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30 commentaires
La Chine semble utiliser les puces comme un moyen de pression.
C’est une stratégie classique, mais dangereuse à long terme.
Les pays occidentaux doivent anticiper ces risques.
La situation actuelle n’est pas viable à long terme pour l’industrie européenne.
Il faut une réflexion globale sur la souveraineté technologique.
Les politiques doivent agir maintenant, pas dans cinq ans.
Ces tensions montrent la nécessité d’une diversification des fournisseurs.
L’UE doit soutenir les initiatives locales.
Mais cela prendra du temps et des investissements massifs.
Les constructeurs automobiles européens sont en première ligne dans ce conflit.
Cette crise révèle leurs faiblesses structurelles.
Ils doivent impérativement trouver des solutions alternatives.
L’industrie automobile européenne respire enfin, mais pour combien de temps ?
Avec une nouvelle escalade des tensions, tout peut basculer à nouveau.
Les constructeurs doivent diversifier leurs sources d’approvisionnement.
Cette affaire montre l’importance des semi-conducteurs dans l’économie mondiale.
L’UE devrait peut-être repenser sa stratégie industrielle.
Et combien les pays sont dépendants de quelques acteurs clés.
La dépendance aux puces chinoises est un vrai défi pour l’Europe.
Mais les alternatives ne se construisent pas en un jour.
Il faudrait une coopération plus forte entre les pays européens.
Pourquoi l’Europe n’investit-elle pas davantage dans sa propre production de puces ?
Les coûts et les délais sont énormes, mais c’est nécessaire.
C’est une question d’indépendance stratégique.
Cette situation montre une fois de plus la vulnérabilité de l’Europe face aux tensions géopolitiques.
Les semi-conducteurs sont cruciaux, l’Occident doit investir davantage dans son autonomie.
Absolument, mais est-ce que l’Europe peut vraiment s’affranchir de cette dépendance?
Les tensions Sino-Américaines deviennent un vrai problème pour les industries européennes.
Et c’est encore l’Europe qui paye la note.
Il faudrait qu’ils trouvent une solution diplomatique durable.