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Les aliments ultratransformés représentent aujourd’hui, en moyenne, 31 % de l’alimentation d’un adulte en France selon une étude publiée dans le British Medical Journal. Une part qui n’a cessé d’augmenter depuis la montée en puissance de l’industrie agroalimentaire dans les années 1970.
En 2009, l’équipe du chercheur brésilien Carlos A. Monteiro, professeur de nutrition à l’université de Sao Paulo, propose une classification des aliments en fonction de leur degré de transformation. Les aliments ultratransformés y sont définis comme ceux ayant subi d’importants procédés de transformation et/ou contenant des additifs et des ingrédients industriels.
De nombreuses études attestent d’un lien entre la consommation de ces produits et le risque de développer certaines maladies. Parmi les liens les plus clairs figurent le risque de surpoids et d’obésité, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 ou des symptômes dépressifs.
Dans cette vidéo, nous expliquons ce que sont ces aliments ultratransformés, et ce que nous savons de leurs conséquences sur notre santé. Pour aller plus loin sur ce sujet, nous vous invitons à lire l’article ci-dessous.









10 commentaires
Encore une preuve que notre alimentation moderne est loin d’être idéale. Les régimes basés sur des produits frais méritent d’être encouragés davantage.
Ces statistiques sont frappantes. Il est temps d’agir pour protéger la santé des citoyens avant les intérêts économiques.
Il est inquiétant de constater à quel point ces produits ont envahi nos assiettes. Les réglementations devraient être plus strictes.
Je me demande comment les autorités sanitaires parviennent à autoriser ces produits alors que leurs dangers sont bien documentés.
Les aliments ultratransformés représentent un problème croissant pour la santé publique. Il serait intéressant d’en savoir plus sur les alternatives accessibles pour les consommateurs.
C’est vrai, les alternatives existent mais elles sont souvent plus chères, ce qui pose un problème d’accessibilité.
Les industriels doivent prendre leurs responsabilités et réduire les additifs nocifs dans ces produits.
La vidéo explique clairement les enjeux, mais je reste sceptique sur l’impact réel des campagnes de sensibilisation face à l’habitude des consommateurs.
C’est un défi, c’est certain, mais l’éducation nutritionnelle reste essentielle.
Les habitudes changent lentement, mais elles changent quand même.