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Les journalistes internationaux n’ont pas pu couvrir sur le terrain la guerre qui, en deux ans, a détruit la bande de Gaza. Pourront-ils couvrir le très fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre ? Trois semaines plus tard, la réponse est non. Les autorités israéliennes, qui contrôlent tous les accès à l’enclave palestinienne, maintiennent l’interdiction à la presse internationale d’y entrer, décrétée au lendemain des attaques du Hamas du 7 octobre 2023. La Cour suprême de l’Etat hébreu, qui devait examiner, le 23 octobre, une nouvelle demande d’accès à l’enclave, déposée il y a un an par l’Association de la presse étrangère, a accordé un délai de trente jours au gouvernement pour revoir sa position dans le contexte du cessez-le-feu.
Au cours des deux années écoulées, les frappes et les opérations militaires israéliennes menées dans l’enclave n’ont été interrompues qu’à deux reprises. Une trêve de moins d’une semaine en novembre 2023 et une seconde, de janvier à mars 2025, ont donné un peu de répit aux Gazaouis et permis la libération de plusieurs dizaines d’otages israéliens. Dans les deux cas, Israël a maintenu le blocus médiatique.
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10 commentaires
Pourquoi Israël maintient-il ce blocus médiatique ? La transparence serait pourtant cruciale en période de conflit.
La sécurité et des raisons stratégiques sont souvent évoquées, mais les critiques soulignent un manque de transparence.
La Cour suprême a accordé un délai de 30 jours. Sera-t-il suffisant pour lever les restrictions ?
Reste à voir si le gouvernement israélien cédera.
Difficile à dire, mais cela montre une certaine pression pour changer la situation.
Les deux trêves n’ont pas permis d’améliorer l’accès à l’information. Quelles sont les conséquences pour les populations locales ?
L’isolement médiatique aggrave la désinformation et la méfiance envers les deux parties.
Incroyable que la presse internationale ne puisse toujours pas accéder à Gaza. Comment espérer une couverture objective des événements ?
Les restrictions médiatique nuisent à la compréhension de la situation.
C’est effectivement préoccupant, surtout pendant un cessez-le-feu.