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Il faut remonter à près d’un quart de siècle pour trouver mention de la fermeture d’une usine Danone en France. Il s’agissait alors d’un site de fabrication de biscuits à Calais (Pas-de-Calais), fermé en 2003, et les « P’tits LU » étaient descendus dans la rue. En juillet 2027, le couperet va tomber sur une autre usine emblématique du groupe agroalimentaire, celle de Blédina à Villefranche-sur-Saône (Rhône). Sa production, les céréales vendues sous la marque Blédine, sera délocalisée en Pologne, à Opole. La décision a été annoncée aux 117 employés de l’usine caladoise, mardi 4 novembre.

Une semaine après, la nouvelle est toujours dure à digérer. « C’est un coup de massue pour les salariés. C’est très difficile à vivre pour eux, d’autant que certains ont fait toute leur carrière dans la Blédine, réagit Thomas Ravier, maire (divers droite) de Villefranche-sur-Saône, même s’il ne dit pas véritablement surpris par cette décision. Il y a un an, le secrétaire général de Danone est venu m’alerter sur le risque de fermeture. Cela faisait plusieurs années que la question se posait. »

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11 commentaires

  1. Jean N. Moreau le

    Cette fermeture d’usine en France pour délocaliser en Pologne est une tendance inquiétante. Les villes concernées perdent des emplois stables.

  2. Villefranche-sur-Saône perd une usine emblématique après celle de Calais en 2003. Combien d’autres villes subiront le même sort ?

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