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Météo-France a placé en vigilance orange pour des risques de vagues-submersion le sud des îles Tuamotu et les îles Gambier, dans le sud-est de la Polynésie française, en raison d’un épisode de forte houle prévu samedi 15 novembre, a annoncé le service de météorologie.
Une houle gagnera « le sud des Tuamotu ainsi que les Gambier dans la matinée de samedi [dans la soirée, heure de Paris], c’est-à-dire sur les régions de Tematangi, Mururoa et Mangareva, avec des hauteurs s’amplifiant entre 4 mètres et 4,5 mètres », a précisé Météo-France.
« Cet épisode va perdurer jusqu’en fin de journée avant de s’amortir lentement durant la nuit de samedi à dimanche, avec des valeurs entre 3,50 mètres et 4 mètres », ajoute le prévisionniste dans un bulletin de vigilance.
Le haut-commissaire de la République en Polynésie française a engagé la population concernée « à être très vigilante et à respecter les consignes de sécurité ».
Le représentant de l’Etat dans ces archipels du Pacifique demande aux plaisanciers, pêcheurs et plongeurs d’éviter les sorties en mer, et aux riverains du littoral de mettre en sécurité leurs biens et de circuler avec précaution.











7 commentaires
La vigilance orange pour les vagues-submersion est une mesure importante, surtout dans des zones aussi isolées que les Tuamotu et les Gambier. J’espère que la population prendra les consignes au sérieux.
C’est crucial, en particulier pour les pêcheurs et les plaisanciers. Les conseils de sécurité doivent être diffusés largement.
Absolument, ces régions sont très vulnérables face aux phénomènes météorologiques extrêmes. Comment la communauté se prépare-t-elle habituellement ?
Une houle de 4 à 4,5 mètres, c’est impressionnant. J’imagine que cela doit remonter assez loin sur les côtes et causer des dégâts.
Oui, et avec des vagues qui maintien’après l’épisode principal, cela peut prolonger les risques. Avez-vous des détails sur les zones les plus exposées ?
Je me demande comment ces vagues affectent les infrastructures locales, surtout dans des îles aussi éloignées. L’accès aux secours doit être un vrai défi.
C’est un point important. La résilience des communautés insulaires dépend beaucoup de leur capacité à réagir rapidement aux alertes.