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Tout s’est déroulé comme prévu. Pour la première de la cinquantaine d’auditions prévues dans le cadre de la commission d’enquête sur « la neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public », consacrée, mardi 25 novembre, au président de l’Autorité de régulation audiovisuelle et numérique (Arcom) Martin Ajdari, Jérémie Patrier-Leitus a immédiatement endossé le costume de président et aussitôt mis les points sur les « i ». « Personne ici ne passera [les personnes auditionnées] sur le gril et nous ne sortirons pas des cadavres du placard, a commencé le député (Horizons, Calvados), dans une allusion transparente aux fanfaronnades glissées ces derniers jours dans la presse par ceux qui aimeraient transformer cette enquête parlementaire en règlement de comptes géant.
« Je compte bien entendu sur M. le rapporteur, a-t-il poursuivi à l’endroit de son voisin de droite, Charles Alloncle (Union des droites pour la République, Hérault), sur chacune et chacun d’entre vous, pour que cette commission donne une image digne de leurs représentants, des députés, et démontre notre capacité à travailler ensemble, à nous écouter, à nous respecter au-delà de nos étiquettes politiques » − signe que cet objectif n’était vraiment pas partagé par tous.
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13 commentaires
Cette commission pourrait redonner confiance dans le travail parlementaire, à condition de rester professionnel.
Pourquoi une commission sur ce sujet maintenant ? Y a-t-il des scandales cachés ?
Tout porte à croire que des tensions existent au sein de l’audiovisuel public.
L’argument de ne pas ‘sortir les cadavres du placard’ est intéressant. La transparence a-t-elle des limites ?
Une enquête parlementaire sur l’audiovisuel public, enfin ! Espérons que cela débouchera sur des réformes nécessaires.
Or, les auditions semblent déjà polarisées.
Tout dépend des conclusions de cette commission.
Les auditions seront-elles vraiment neutres ? La politique influencera-t-elle les discussions ?
Un sommet difficile à atteindre : concilier transparence et respect mutuel dans cette commission.
Le ton donné par le député semble plutôt constructif. Espérons que cela perdure.
En effet, éviter les excès faciliterait le travail de la commission.
Les députés semblent vouloir éviter les conflits. Mais sera-ce suffisant pour aboutir à des changements ?
La neutralité de l’audiovisuel public est un enjeu crucial. Voici une occasion de l’évaluer objectivement.