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C’est une étape décisive dans l’instruction judiciaire ouverte après le naufrage le plus grave survenu dans la Manche. Le 24 novembre 2021, 27 corps de migrants sans vie étaient repêchés suite au chavirement de leur embarcation. L’enquête sur les circonstances de ce drame a mis en lumière, outre la responsabilité de passeurs, l’inaction des secours français, pourtant appelés à de nombreuses reprises par les passagers de l’embarcation.
Au cours de l’instruction, sept militaires ont été mis en examen pour des faits de non-assistance à personne en danger. Deux officiers étaient cette nuit-là membres d’équipage d’un navire de la marine nationale qui patrouillait dans le détroit du Pas-de-Calais, les autres se trouvaient en poste au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) Gris-Nez (Pas-de-Calais), qui coordonne les secours en mer.
Mardi 4 novembre, cinq d’entre eux ont échoué à faire annuler leur mise en examen devant la Cour de cassation. Ils estimaient que l’enquête les concernant aurait dû être menée par un magistrat spécialisé dans les affaires militaires, et non par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), basée à Paris.
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12 commentaires
Je suis sceptique sur la décision de la Cour de cassation. Les militaires doivent-ils être jugés par des instances civiles ?
Les familles des victimes méritent des réponses claires et rapides. Ce drame ne doit pas être oublié.
Les voilements effectués dans cette enquête sont préoccupants. Espérons que justice sera rendue aux victimes.
Pourquoi les militaires en question n’ont-ils pas été jugés par une juridiction militaire ? Cela semble logique.
Ce naufrage rappelle l’importance d’une meilleure coordination entre les différents services de secours.
Absolument. Les vies humaines ne devraient jamais dépendre de telles lacunes administratives.
Cette affaire montre une fois de plus l’ampleur de la crise migratoire dans la Manche. Des vies ont été perdues à cause de dysfonctionnements.
C’est tragique, mais il faudrait surtout renforcer les moyens des secours pour éviter cela.
La décision de la Cour de cassation est une erreur. Les militaires auraient dû bénéficier d’un traitement différent.
Ce naufrage est une tragédie qui soulève des questions graves sur la coordination des secours et la responsabilité des autorités.
Tout à fait. Comment les secours ont-ils pu ignorer les appels à l’aide ?
Il faut espérer que cette instruction aboutira à des réformes pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.