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Dans les champs, les betteraves ne sont pas encore toutes arrachées, mais il est temps, déjà, de les peser. Les planteurs de cette racine sucrée ont de quoi pavoiser en 2025. « Le rendement national moyen est estimé à 91 tonnes par hectare, contre 80 l’an passé », a déclaré Nicolas Rialland, directeur de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB), affiliée à la FNSEA, lors d’un premier bilan dévoilé mercredi 3 décembre. Un score qui le place au-dessus de la « moyenne olympique » sur cinq ans, établie à 80 tonnes par hectare. Ce référentiel-clé est établi en enlevant la meilleure et la pire performance des cinq dernières années et en faisant la moyenne des autres.
« Nous avons eu de la chance avec une météo favorable en 2025 », explique M. Rialland. Pourtant, début juillet, la CGB sonnait le tocsin. Les pucerons pullulaient et les attaques de jaunisse se multipliaient. « Ces symptômes rappellent 2020 [30 % de la récolte avait été perdue] et font redouter le pire aux betteraviers. » Et de dénoncer « l’impasse technique dans laquelle se trouvent les planteurs depuis l’interdiction des néonicotinoïdes ».
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19 commentaires
Les planteurs ont vraiment tiré leur épingle du jeu cette année. Reste à voir si cela se maintient sur le long terme.
C’est ce qui inquiète, car la situation pourrait vite se détériorer.
Cette performance est sans doute temporaire, car les menaces sur les cultures persistent sans traitements efficaces.
Malheureusement, l’avenir des betteraves dépendra de la découverte de nouvelles méthodes de lutte.
La météo favorable est un facteur déterminant, mais l’innovation agricole doit être soutenue pour des solutions durables.
Absolument, dépendre uniquement de la météo n’est pas une stratégie viable.
Intéressant de voir que malgré l’interdiction de certains produits, les rendements restent élevés. La météo a clairement joué un rôle clé.
Tout à fait, mais on se demande ce qui se passerait en cas de mauvaises conditions climatiques les prochaines années.
Cela montre que les agriculteurs savent s’adapter, mais à quel prix pour l’environnement ?
Pourtant, début 2025, les prévisions étaient plutôt alarmistes. Preuve qu’il ne faut jamais courir droit vers le pire.
C’est vrai, mais cela ne règle pas le problème de fond : le manque d’alternatives aux néonicotinoïdes.
Un bon rendement, mais à quel coût pour les planteurs ? La pression des parasites augmente avec l’interdiction des traitements.
C’est un problème récurrent, surtout en l’absence de solutions alternatives efficaces.
Les planteurs ont eu de la chance cette année, mais la question des alternatives aux néonicotinoïdes reste entière.
Effectivement, il faut des solutions rapides pour éviter des crises futures.
Quel contraste entre les craintes du début d’année et les résultats actuels. La résilience des agriculteurs impressionne.
C’est vrai, mais il ne faut pas baisser la garde face aux défis à venir.
Cette bonne nouvelle est une lueur d’espoir pour les planteurs de betteraves. Dommage que l’article soit payant, j’aurais voulu en savoir plus.
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