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Le Rassemblement national (RN) aime raconter des histoires cet automne. Pendant que Jordan Bardella dédicace celles qu’il publie en librairie, Marine Le Pen réécrit celle de son influence à l’Assemblée nationale. Spectatrice des tractations budgétaires menées par le gouvernement avec le Parti socialiste (PS) et Les Républicains (LR), la cheffe de file de l’extrême droite se pose en « lanceuse d’alerte » au service de Français menacés par des saignées économiques et fiscales menées en secret par ses adversaires.
Renoncement à la hausse de la taxe foncière, ajournement de l’obligation d’installer un thermostat connecté, recours du premier ministre à une « lettre rectificative » au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour suspendre la dernière réforme des retraites : ces dernières semaines, les lepénistes se targuent d’avoir forcé la main du gouvernement sur des sujets prétendument cachés et qu’ils auraient seuls « débusqués ». Dans les faits, le parti se contente surtout de relayer sur les réseaux sociaux des idées, des dispositifs ou des mesures piochés dans la presse.
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11 commentaires
Le RN se présente comme un garant des intérêts du peuple, mais leurs actions montrent souvent autre chose.
C’est le risque des discours populistes.
Intéressant de voir comment les débats budgétaires déclenchent des réactions aussi vives.
Surtout quand des mesures comme les retraites sont en jeu, ça mobilise beaucoup.
Marine Le Pen surfe sur des thèmes qui touchent directement les Français, c’est une stratégie politique classique.
Mais est-ce que ces alertes vont vraiment au-delà du discours?
La taxe foncière, les retraites… des sujets qui font toujours débat, surtout en période de crise.
Et le gouvernement doit naviguer entre les différents camps sans trop déplaire.
Les annonces du RN sur les réseaux sociaux ressemblent parfois à de la propagande plus qu’à de l’information.
C’est vrai, il faudrait vérifier les sources avant de répondre.
Les réseaux sociaux amplifient ce genre de réactions, le débat budgétaire n’a plus rien de technique.