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L’Iran est confronté, cette année, à sa pire sécheresse depuis des décennies. Sur les 31 provinces que compte le pays, 15 n’ont pas reçu la moindre goutte de pluie depuis le début de l’automne.
« C’est très grave. Le pays en est maintenant à sa sixième année de sécheresse » assure Kaveh Madani, directeur du groupe de réflexion sur l’eau des Nations unies.
A Téhéran, alimentée par cinq barrages, la situation est particulièrement critique. L’un des barrages est à sec, tandis que les réserves d’un autre sont tombées à moins de 8 % de leurs capacités, selon les autorités. Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a averti, le 6 novembre, que la ville pourrait devoir être évacuée s’il ne pleuvait pas d’ici à la fin de l’année.
De son côté, le gouvernement a annoncé, le 8 novembre, qu’il procéderait périodiquement à des coupures pendant la nuit, afin d’économiser l’eau.











21 commentaires
Comment les autres pays voisins de l’Iran réagissent-ils face à cette crise ? Y a-t-il une coopération régionale pour atténuer les effets de la sécheresse ?
La coopération est limitée, chaque pays cherchant d’abord à sécuriser ses propres ressources.
Les coupures d’eau nocturnes annoncées ne sont qu’un pansement sur une jambe de bois. Comment espérer résoudre un problème aussi grave avec de telles mesures provisoires ?
Les solutions durables passent nécessairement par une refonte complète de la gestion des ressources.
La sixième année de sécheresse consécutive est un record triste. J’espère que cette situation extrême va forcer les décideurs à agir en urgence.
L’urgence est effectivement absolue.
En attendant une amélioration météo, est-ce que les mesures d’économie d’eau sont bien respectées par la population iranienne ?
Les coupures parallèles au manque de pluies pourraient bien pousser à un meilleur respect des consignes.
Cette sécheresse extrême risque d’aggraver les tensions sociales et politiques en Iran. Les citoyens vont-ils accepter de supporter cette situation encore longtemps ?
Le mécontentement pourrait grimper si le gouvernement ne propose pas rapidement des solutions concrètes.
Il est frappant de constater à quel point le changement climatique accentue les crises hydriques. L’Iran n’est qu’un exemple parmi d’autres.
Plusieurs pays du Moyen-Orient font face à des situations similaires.
Les experts des Nations Unies ont raison de tirer la sonnette d’alarme. Que ce soit en Iran ou ailleurs, la gestion de l’eau doit devenir une priorité absolue.
C’est une question de survie, littéralement.
Avec six années de sécheresse consécutives, l’Iran doit impérativement repenser sa politique agricole et industrielle pour adapter ses consommations d’eau aux nouvelles réalités climatiques.
C’est un défi immense, mais nécessaire pour la survie du pays.
C’est une crise humanitaire et écologique qui dévoile les limites de la gestion de l’eau dans la région. Les habitants de Téhéran vont-ils devoir vraiment quitter la ville ?
Si les pluies tardent, l’évacuation pourrait devenir inévitable.
La situation en Iran est effectivement alarmante, surtout avec la diminution rapide des réserves d’eau. Je me demande quelles solutions à long terme pourraient être envisagées.
Les autorités devraient investir davantage dans les infrastructures de traitement des eaux usées.
Les barrages suffisent-ils, ou faut-il explorer d’autres sources d’eau, comme la dessalement ?