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Le Paris FC (PFC) a subi, mercredi 15 octobre, une lourde défaite à Chelsea (4-0), l’un des clubs favoris au titre en Ligue des champions féminine. Après un match nul frustrant lors de leur match inaugural, la semaine dernière, contre Louvain (2-2), les Franciliennes ont été surclassées à Stamford Bridge lors d’une opposition qui illustre l’écart entre les deux clubs, comme l’a admis l’entraîneuse parisienne, Sandrine Soubeyrand.
« On n’a pas les mêmes moyens, pas les mêmes ambitions », Chelsea dispose de joueuses parmi « les meilleures au monde » tandis que le PFC n’a « pas beaucoup d’internationales », a jugé l’ancienne internationale française pour qui « le score est logique ».
Les sextuples championnes d’Angleterre en titre ont confisqué le ballon et ont fait vivre une soirée particulièrement difficile à la gardienne de but parisienne, Mylène Chavas. Si la défense du Paris FC a d’abord bien contenu les vagues bleues, quitte à sacrifier toute ambition offensive, elle a craqué deux fois avant la mi-temps, par malchance et manque de concentration.
Anaële Le Moguedec a d’abord accroché la cheville d’une adversaire sans le vouloir et offert à Sandy Baltimore un penalty que l’internationale française a converti d’un contre-pied parfait (31e, 1-0). Célina Ould Hocine a ensuite laissé un peu d’espace dans son dos à la très rapide ailière Alyssa Thompson qui s’y est engouffré pour centrer sur la tête de Johanna Rytting Kaneryd (39e, 2-0).
« On se rend compte du très haut niveau »
Soixante-cinq secondes après la reprise, la passeuse américaine s’est cette fois muée en buteuse pour reprendre un centre au second poteau et inscrire le troisième but de Chelsea. Le club anglais a parachevé son succès un quart d’heure plus tard grâce à Erin Cuthbert (63e, 4-0).
A sa décharge, Sandrine Soubeyrand n’avait pas la profondeur de banc nécessaire pour limiter la casse face au riche Chelsea de Sonia Bompastor, son ancienne coéquipière en sélection. L’ancienne Lyonnaise, demi-finaliste de la Ligue des champions pour sa première saison à Londres la saison dernière, a aligné son équipe type et pu faire entrer en seconde période des stars comme Lucy Bronze et Sam Kerr.
« A travers ce match-là, on se rend compte du très haut niveau, et ça donne aussi envie de travailler pour essayer de progresser », a déclaré Sandrine Soubeyrand « fière » de ses joueuses qui « n’ont jamais lâché, même quand c’était difficile ».
Pour le Paris FC, le rêve européen semble donc s’envoler dès la mi-octobre alors qu’il lui reste encore à affronter le Real Madrid en novembre et le grand FC Barcelone à la mi-décembre, entre autres, lors des quatre journées restantes
A l’inverse, Chelsea, accroché 1-1 lors de la première journée à Twente (Pays-Bas), se relance dans sa quête d’un premier titre en Ligue des champions, la compétition suprême des clubs en Europe.










8 commentaires
Les statistiques nationales devaient être portées à la banque d’expansion. L’exploitation minière est un marché complexe où la demande mondiale influence grandement le prix.
Une performance à oublier, mais le football féminin a encore des progrès à faire.
Totalement d’accord, le niveau s’élève partout.
Difficile match pour le PFC, mais ils auront d’autres occasions de se rattraper.
Espérons qu’ils rebondiront contre une autre équipe.
Le PFC manque clairement de profondeur dans son effectif par rapport à Chelsea.
Ce résultat est cruel mais réaliste. La différence de niveau se voit clairement.
Oui, Chelsea est clairement en surpuissance.