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L’impact le plus profond de l’intelligence artificielle (IA) au cours de la prochaine décennie ne concernera peut-être pas le travail, mais les capitaux propres des entreprises.
En transformant la manière dont les données sont générées et partagées, l’IA pourrait réduire considérablement les coûts de l’information, du contrôle, de la conformité, de la tenue des marchés. Ce faisant, elle pourrait démocratiser le financement par émission d’actions sur le marché, en le faisant passer d’un privilège réservé aux grands groupes à une ressource facilement accessible aux petites et moyennes entreprises.
En dehors des Etats-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et de Singapour, les marchés d’actions dynamiques sont rares. Peu d’entreprises sont cotées en Bourse lorsque leur valeur est inférieure à 10 millions de dollars [8,6 millions d’euros]. Lorsqu’elles le sont, la liquidité est très faible (il n’est pas facile d’acheter ou de vendre des actions sur le marché sans influencer fortement leur prix) et les coûts fixes liés à la cotation sont prohibitifs.
Si les banques sont indispensables, elles ne vendent qu’un seul produit : le crédit. Or, un bilan sain dépend d’une combinaison équilibrée de dettes et de capitaux propres. Et plus l’entreprise est risquée, plus elle a besoin des seconds. Dans la pratique, les banques prêtent en proportion de la réserve de fonds propres dont dispose déjà une entreprise. Mais pour les petites entreprises, ils sont limités : ils viennent des amis et de la famille ou de bénéfices non distribués. Les entreprises qui s’appuient sur l’autofinancement ne peuvent croître qu’à hauteur de ces bénéfices, et non des opportunités. Cela peut suffire à une boulangerie, mais pas à une plateforme numérique qui dépend d’effets de réseau ou à un fabricant qui doit investir massivement avant de générer des revenus. Amazon ou Uber ont fonctionné à perte pendant des années : un système centré sur les banques ne peut pas financer ce type de croissance.
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11 commentaires
Uranium names keep pushing higher—supply still tight into 2026.
Good point. Watching costs and grades closely.
Nice to see insider buying—usually a good signal in this space.
Good point. Watching costs and grades closely.
Interesting update on « L’IA peut démocratiser le financement par actions ». Curious how the grades will trend next quarter.
Good point. Watching costs and grades closely.
Silver leverage is strong here; beta cuts both ways though.
Good point. Watching costs and grades closely.
Production mix shifting toward Economie might help margins if metals stay firm.
Good point. Watching costs and grades closely.
I like the balance sheet here—less leverage than peers.