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Après les élections législatives de 2022 et, davantage encore, de 2024, les partis politiques disposent de pouvoirs plus étendus que jamais depuis les débuts de la Ve République. Dans le même temps, 10 % seulement des Français déclarent leur faire confiance – c’est le plus faible score des 20 institutions testées, 58 points derrière les maires et encore 8 points en dessous de la confiance qu’ils recueillaient en 2022.
Mais la treizième vague de l’enquête « Fractures françaises » va au-delà de la catégorie « partis politiques » considérée de manière abstraite ; elle permet de mesurer le poids et l’image de chacun des partis politiques ; ce faisant, elle éclaire le paysage partisan à cinq cents jours de l’élection présidentielle de 2027 – et ce d’autant mieux si on compare les résultats aux mêmes questions posées il y a précisément cinq ans, à cinq cents jours de l’élection présidentielle de 2022.
Le rapport de force entre les principales formations politiques peut se résumer par deux idées simples. Première idée : nous assistons à une « extrême droitisation » des préférences partisanes. Lorsque l’on interroge les Français sur le parti politique dont ils se sentent « le plus proche ou le moins éloigné », il y a le Rassemblement national (RN) et, très loin derrière, tous les autres.
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10 commentaires
Intéressant de voir comment les préférences partisanes évoluent si près d’une élection présidentielle. Qui en sortira gagnant ?
Tout dépendra de la capacité des partis à proposer des solutions concrètes.
Les débats et les programmes seront déterminants dans les mois à venir.
Les résultats de l’enquête montrent une défiance majeure envers les partis politiques. Comment rétablir la confiance ?
Une réforme en profondeur de leur fonctionnement et une plus grande transparence seraient un bon début.
Cette évolution politique semble refléter une profonde frustration envers les institutions traditionnelles. Serait-ce lié à un échec économique ou social ?
Peut-être, mais il faut aussi considérer le rôle des médias dans cette polarisation.
Les partis peinant à répondre aux attentes des citoyens, leur méfiance est compréhensible.
L’extrême droite semble gagner du terrain. Que pensent les électeurs modérés de cette tendance ?
Les modérés sont probablement partagés entre inquiétude et recherche de solutions radicales.