Listen to the article
En 2028, six ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la décision, dans la foulée, de Gazprom de fermer son gazoduc Nord Stream 1, l’Union européenne (UE) devrait enfin vivre sans gaz russe. Lundi 20 octobre, les ministres de l’énergie européens se sont en effet entendus pour en interdire l’importation sur le Vieux Continent à compter du 1er janvier de cette année-là.
Les Vingt-Sept doivent désormais chercher un compromis avec le Parlement européen, qui a arrêté sa position le 16 octobre, et souhaite pour sa part ne plus rien avoir à faire avec le géant du gaz russe Gazprom dès le 1er janvier 2027. Les négociations qui vont s’engager entre les co-législateurs européens devraient aboutir d’ici à la fin de l’année, espère le Danemark, qui occupe la présidence tournante du conseil de l’UE.
« Nous allons cesser de financer la machine de guerre russe », s’est félicité le ministre de l’énergie danois, Lars Aagaard, lundi 20 octobre. « Nous envoyons un message très clair aujourd’hui : Nous ne permettrons plus à la Russie d’utiliser l’énergie comme une arme », a ajouté le commissaire européen à l’énergie, Dan Jorgensen, pour qui la décision des Européens est « historique ».
Il vous reste 81.78% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.









9 commentaires
Un partenariat renforcé avec des fournisseurs d’énergie stables sera crucial pour compenser cette perte.
Cette mesure est symbolique, mais son efficacité dépendra de la capacité de l’UE à diversifier ses sources.
Les producteurs locaux de gaz et les énergies renouvelables ont-ils les moyens d’assurer l’approvisionnement ?
Cette décision de l’UE est un pas important vers l’indépendance énergétique, mais les défis logistiques restent énormes.
Les pays européens doivent renforcer leurs alternatives avant 2028 pour éviter une crise énergétique.
Les citoyens européens vont-ils payer le prix fort pour cette transition énergétique ?
Pourquoi attendre 2028 ? Les tensions géopolitiques justifient une mesure plus immédiate.
Cette interdiction montrera-t-elle enfin l’impact réel des sanctions sur l’économie russe ?
Une transition aussi longue laisse à la Russie le temps de s’adapter économiquement, non ?