Les buffets à volonté gagnent les centres-villes, propulsés par les réseaux sociaux

De retour de son troisième voyage au buffet, Garance Zacharias s’accorde un intermède avec une soupe à l’oignon, avant d’attaquer la suite. Truite à l’unilatérale, kebab mariné à la crème crue et au sumac, risotto au citron jaune, blanquette ? « L’avantage, c’est qu’on peut goûter à tout », note cette Montpelliéraine de 22 ans, qui travaille dans les assurances. De passage à Paris, elle voulait absolument se rendre chez Envie Le Banquet, un restaurant ouvert en septembre près de la place de la République, qui propose un buffet à volonté (37 euros le midi, 54 euros le soir).

Sur Instagram et TikTok, le concept a fait mouche. Il faut dire que le chef, Eloi Spinnler, 31 ans, sait y faire : lui-même est suivi par des centaines de milliers d’abonnés. Toujours bardé d’un spectaculaire étui à couteaux en peau de truite, celui qui a fait sa réputation avec ses restaurants Orgueil et Colère incarne une forme de renouveau de la gastronomie, écolo, respectueuse des relations humaines en cuisine. « Le fait qu’il y ait une offre “veggie” dans le buffet, c’est aussi ça qui nous a attirés dans les vidéos », poursuivent Géraldine et Martin, deux Parisiens, la vingtaine, à la table d’à côté.

Il vous reste 89.02% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.