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La protection de l’Amazonie, plus vaste forêt tropicale du monde, est au cœur de la 30e conférence mondiale pour le climat (COP30), organisée dans la ville brésilienne de Belém du 10 au 21 novembre. Etendue sur neuf pays, elle abrite à elle seule 10 % de la biodiversité terrestre et est encore aujourd’hui vue comme le « poumon vert de la planète ».
En effet, bien que cette question ne fasse pas consensus parmi les scientifiques, la taille et la densité de l’Amazonie lui permettent d’être considérée – à l’instar des océans – comme un puits de carbone, qui absorbe et stocke plus de dioxyde de carbone (CO₂) qu’elle n’en émet. Cependant, la déforestation trouble son climat tropical et dérègle en partie le stockage et l’absorption du CO₂.
Dans cette vidéo, nous revenons sur les conséquences de la déforestation de l’Amazonie et nous interrogeons l’hypothèse du point de bascule qui voudrait qu’à partir d’un certain seuil la forêt tropicale ne pourrait plus se régénérer et deviendrait une « savane dégradée ». Si vous voulez en savoir plus sur les recherches menées sur la santé de la forêt amazonienne, nous vous invitons à lire l’article ci-dessous.










11 commentaires
L’Amazonie est effectivement cruciale pour la régulation du climat, mais la déforestation menace cet équilibre fragile.
La question est complexe, surtout avec les pressions économiques régionales.
Absolument, et les politiques actuelles devraient prioriser sa préservation.
La transformation de l’Amazonie en savane serait une catastrophe écologique, mais est-elle inévitable?
Rien n’est joué, mais les signaux d’alerte sont nombreux.
Les forêts tropicales comme l’Amazonie jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique. La COP30 doit en tenir compte.
Espérons que cette conférence aboutisse à des engagements fermes.
Le concept de point de bascule est inquiétant; une fois atteint, les conséquences pourraient être irréversibles.
C’est pour cela que des actions concrètes doivent être prises dès maintenant.
La biodiversité unique de l’Amazonie justifie à elle seule des efforts mondiaux de protection.
Totalement d’accord, mais les fonds manquent souvent pour des projets à long terme.