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Une intention mais pas de programmation. « Des discussions, sensibles, doivent se poursuivre, notamment sur la fin de vie », a glissé, mardi 14 octobre, Sébastien Lecornu, lors de sa déclaration de politique générale devant les députés. Le nouveau premier ministre a acté publiquement la poursuite de la principale réforme sociétale du second quinquennat d’Emmanuel Macron. Mais aucune date de reprise du chantier législatif, qui prévoit de dépénaliser l’aide à mourir (euthanasie ou suicide assisté) n’est prévue par le nouveau gouvernement.
Sébastien Lecornu avait initialement envisagé de franchir une nouvelle étape avec une première lecture, en octobre au Sénat, des deux propositions de loi – l’une relative au « droit à l’aide à mourir », l’autre « visant à garantir l’égal accès de tous à l’accompagnement et aux soins palliatifs ». Les deux textes avaient été adoptés en première lecture à l’Assemblée nationale le 27 mai.
Lors d’une entrevue à Matignon, le 30 septembre, avec Gérard Larcher, président (Les Républicains, LR) du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente (Renaissance) de l’Assemblée, le premier ministre avait pris l’engagement que les deux propositions de loi seraient débattues au palais du Luxembourg du 20 au 27 octobre. Avec un vote solennel sur chacun des textes le 28 octobre. Le Monde a eu accès au document provisoire actant cet accord. Ce calendrier devait être validé en conférence hebdomadaire des présidents du Sénat, le 7 octobre.
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20 commentaires
Une réforme sociétale de cette envergure ne peut pas être prise à la légère. Le gouvernement a raison de ne pas se précipiter.
C’est une vision responsable, même si l’attente devient pénible pour certains.
Espérons que ce débat aboutira à une solution humaine et accessible pour tous, sans discrimination.
C’est l’objectif à atteindre, mais la réalité politique est souvent plus compliquée.
Que le débat soit en suspens ne signifie pas qu’il est abandonné. La patience et la prudence peuvent être nécessaires.
C’est une manière positive de voir les choses, mais l’urgence est réelle.
Ce débat sur la fin de vie est complexe et sensible. Il est compréhensible que le gouvernement souhaite prendre le temps nécessaire pour trouver un consensus.
Tout à fait, certains sujets nécessitent une réflexion approfondie avant toute décision.
Je me demande quels arguments pourraient encore retarder ce projet de loi, alors que les citoyens attendent depuis si longtemps.
Les blocages politiques sont souvent les facteurs principaux dans ce genre de situation.
Quoi qu’il en soit, quelque chose doit bouger. La situation actuelle n’est plus tenable.
Totalement d’accord, attendre c’est renoncer.
La prolongation des discussions montre que le sujet est pris au sérieux, mais il ne faut pas non plus faire traîner indéfiniment.
Trouver l’équilibre entre rigueur et rapidité est effectivement un défi.
Peu importe le retard, l’essentiel est que la loi finale soit respectueuse de la dignité humaine. Espérons qu’ils trouveront un équilibre.
Exactement, la dignité doit toujours être au cœur de ce genre de débat.
Les soins palliatifs sont déjà insuffisants, alors accélérer cette réforme serait une priorité.
C’est vrai, le manque de moyens dans ce domaine est criant.
Il est dommage que les discussions en chambre n’avancent pas plus rapidement. Les patients en phase terminale méritent une réponse claire et rapide.
Je partage votre inquiétude, mais il faut reconnaître que ce genre de décision a un impact profond sur la société.