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Deux cents étudiants de Paris-VIII rassemblés pour un meeting de soutien aux Palestiniens, le 15 octobre, répondent non à la question de l’oratrice : « Condamnez-vous le 7-Octobre ? » Ce moment capté par une vidéo a choqué, à juste titre, jusqu’au ministère. En effet, des débats ont eu lieu quant à l’analyse à faire de l’attaque du Hamas, ils ont divisé la gauche, et plus largement la société française. Mais on n’avait jamais entendu un soutien si net au Hamas. Dont il convient de rappeler les caractéristiques antisémites, sexistes, homophobes, et son ADN terroriste. Alors, de quoi ce soutien est-il le nom ?
Cette prise de position de centaines d’étudiants dit quelque chose d’une radicalité qui ne s’intéresse pas au sort réel des populations. Dans le moment présent, les habitants de Gaza ont besoin de la vigilance internationale pour que le cessez-le-feu se transforme en paix, que l’aide humanitaire soit renforcée et qu’elle ne soit pas contrôlée par des organismes américains ignorants des réalités locales. D’autre part, il est probable que la majorité des Gazaouis considèrent le 7-Octobre comme l’événement qui a ruiné leur vie, et pas comme un moment à célébrer.
Cette radicalité exprimée dans une salle de l’université de Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis, le 15 octobre, est vide de sens : elle ne repose pas sur les besoins réels d’un peuple, mais sur le fantasme d’une lutte censée être révolutionnaire parce qu’armée. Même si ce sentiment est loin d’être dominant dans la jeunesse française, il exprime le rapport d’une minorité de jeunes à ce qui se passe depuis deux ans dans l’enclave palestinienne.
Complexité occultée
En France, comme dans de nombreux autres pays, la jeunesse de gauche est sensibilisée à la cause palestinienne par la brutalité de l’action militaire israélienne à Gaza. On ne peut l’en blâmer : le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a suivi la proposition politique de l’extrême droite suprémaciste et fait payer le 7-Octobre à toute la population civile gazaouie. De nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité ont été commis, les blocages d’aide alimentaire mis en place sont absolument scandaleux. Il est légitime que cela indigne, notamment dans la jeunesse.
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21 commentaires
La radicalité ne mène jamais à des solutions durables pour les populations concernées.
Totalement d’accord, les غزةوية en paient le prix fort.
L’aide humanitaire doit être indépendante et ciblée pour être efficace.
Cela nécessite une coordination mondiale, pas des intérêts partisans.
Cette vidéo montre à quel point certains perdent de vue les vraies victimes.
Ce n’est pas en glorifiant la violence qu’on avance.
Les Gazaouis méritent mieux qu’une guerre sans fin.
La communauté internationale doit agir avant qu’il ne soit trop tard.
Le soutien au Hamas est incompréhensible, surtout lorsqu’il s’accompagne d’antisémitisme.
C’est un problème qui dépasse maintenant le cadre universitaire.
Le cessez-le-feu doit être la priorité, pas les idéologies.
La vie des civils doit primer sur les discours politiques.
La paix passe par le dialogue, pas par des discours haineux.
Les étudiants devraient réfléchir aux conséquences de leurs mots.
Les diplomates devraient intervenir pour calmer les tensions et protéger les civils.
C’est une question de responsabilité internationale.
L’antisémitisme n’a pas sa place dans un mouvement de soutien légitime.
Les causes justes ne justifient pas les discriminations.
Un débat complexe où les positions radicales semblent éclipser les enjeux humanitaires réels.
Effectivement, la situation à Gaza nécessite une approche pragmatique plutôt qu’idéologique.
Les étudiants devraient se concentrer sur la paix et non sur des discours divisions.