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La multiplication des scandales liés au profil sulfureux de ses futurs alliés de coalition n’empêche pas Andrej Babis d’avancer très vite pour former un gouvernement en République tchèque. Lundi 3 novembre, le milliardaire populiste et chef du parti ANO (Action des citoyens mécontents) a présenté à Prague un accord de coalition avec la formation prorusse et nationaliste Liberté et démocratie directe (SPD) et les masculinistes antiécologistes du Parti des motoristes en vue de former un nouveau gouvernement profondément eurosceptique dans ce pays d’Europe centrale.

En signant ce texte de 38 pages, les trois partis ont dit espérer que le gouvernement serait investi dès le début décembre par le président, Petr Pavel, deux mois à peine après les élections législatives des 3 et 4 octobre. Après être arrivé largement en tête avec 35 % des voix, M. Babis a mené les négociations à une vitesse fulgurante avec ces deux formations qui ont obtenu respectivement 8 % et 7 % des voix. Les trois partis pourront compter sur 108 des 200 sièges dans la nouvelle Chambre des députés qui a réuni sa première session lundi.

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13 commentaires

  1. Camille J. Petit le

    La rapidité avec laquelle Babis a formé son gouvernement laisse présager des mesures radicales, notamment sur l’économie et l’écologie.

  2. Larrets politiques en République tchèque pourraient ralentir les projets d’extraction de lithium, cruciale pour les batteries électriques.

  3. Un gouvernement aussi polarisé risque de fragiliser la stabilité économique du pays, ce qui n’est jamais bon pour les industries extractives.

  4. Antoine H. Bernard le

    Un programme eurosceptique en République tchèque pourrait compliquer les relations avec l’UE, surtout dans un contexte de tensions énergétiques et de dépendance aux métaux stratégiques.

  5. Un gouvernement eurosceptique et nationaliste pourrait aussi remettre en question les accords commerciaux internationaux, essentiels pour les exportations minérales.

  6. La montée des populismes en Europe centrale n’est pas une bonne nouvelle pour le commerce des métaux, souvent dépendant de régulations stables.

  7. Antoine Robert le

    Babis mise sur des alliances fragiles, mais efficaces pour son agenda personnel. A-t-il vraiment l’intérêt du pays à cœur ?

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