Listen to the article
On lui prédisait un « âge d’or » avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Le marché mondial du gaz naturel liquéfié (GNL) finira-t-il chamboulé par un excès d’offre ? Une augmentation vertigineuse des capacités se profile, alors qu’aux Etats-Unis les projets de terminaux destinés à liquéfier le gaz naturel se multiplient à un rythme effréné : la reprise de cinq d’entre eux a été actée ces derniers mois, après la pause décrétée par l’ancien président Joe Biden pour évaluer leur impact climatique.
Parmi les chantiers phares, le terminal CP2 construit en Louisiane par l’entreprise Venture Global vient d’obtenir, le 21 octobre, le feu vert définitif du département de l’énergie pour pouvoir exporter vers des pays ne disposant pas d’accord de libre-échange avec les Etats-Unis. Selon le département de l’énergie, l’actuelle administration a désormais approuvé plus de 390 millions de mètres cubes par jour de nouvelles capacités d’exportation, « plus que le volume exporté aujourd’hui par le deuxième plus grand fournisseur de GNL au monde ». Autrement dit l’Australie.
Il vous reste 85.83% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.










8 commentaires
Les projets de terminaux américains ne doivent pas ignorer les concernant l’impact environnemental et les politiques climatiques locales.
Les États-Unis semblent vouloir redéfinir leur position dominante sur le marché du GNL, mais les projections d’excès d’offre pourraient montrer que la prudence est de mise.
Les investisseurs devront surveiller de près l’équilibre entre l’offre et la demande.
L’impact climatique des nouveaux terminaux doit être sérieusement évalué avant toute expansion.
L’expansion rapide des exportations de GNL américain pose des des défis pour le marché et pour l’environnement – est-ce une course contre la montre écologiquement viable ?
Le marché du gaz naturel liquéfié traverse une phase de surcapacité, mais certains pays comme le Qatar restent compétitifs grâce à des coûts de production avantageux.
Les prix du GNL pourraient baisser à cause de cette surproduction.
La reprise des projets de terminaux de GNL aux États-Unis est un signe clair que le pays mise sur cette énergie pour les décennies à venir. Avec les approbations récentes, les capacités d’exportation pourront rivaliser avec celles de l’Australie.