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Depuis son déménagement, il y a un an, Anaïs Grech ne s’inquiète plus lorsque la pluie tombe avec un peu trop de vigueur lors des épisodes cévenols de l’automne. Jusqu’en 2024, la trentenaire vivait avec son compagnon Michaël Peredes, à Alès (Gard), à 50 mètres du Bruèges, un ruisseau qui, la plupart du temps, paraît inoffensif et traverse un quartier à la périphérie de la sous-préfecture du Gard. Mais, dans la nuit du 19 au 20 septembre 2014, le Bruèges, rattrapé par deux autres cours d’eau, le Grabieux et le Gardon, sort de son lit, dévastant tout le secteur.

Dans la maison que le couple a acheté trois mois plus tôt, l’eau monte jusqu’à 1,50 mètre. « On a tout perdu, raconte la jeune femme. Les inondations, je n’avais jamais imaginé ce que ça pouvait être. A notre retour, c’était l’apocalypse. Il a fallu plus d’un an pour se débarrasser de l’humidité. Les photos de famille qui étaient encore dans des cartons, jamais nous ne les retrouverons. » Depuis un an, le couple vit avec leur fille de 2 ans dans la commune de Rousson, au nord d’Alès. Ce déménagement, ils ont pu le concrétiser avec l’établissement public territorial de bassin (EPTB) Gardons, chargé de l’aménagement, de l’entretien et de la gestion du Gardon, l’une des rivières qui traverse le nord du département.

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9 commentaires

  1. La nature finit toujours par reprendre ses droits. Peut-être que les villes devraient simplement cesser de construire dans ces zones à risque.

  2. C’est une initiative courageuse et nécessaire pour protéger les populations. Mais quid des conséquences économiques pour les propriétaires?

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