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Suspense irrespirable et spectacle total. Les Los Angeles Dodgers ont remporté, samedi 1er novembre, les World Series (la Série mondiale) – les finales de la grande ligue nord-américaine de base-ball (MLB) – en dominant pour la quatrième fois en sept matchs les Toronto Blue Jays au terme d’une confrontation exceptionnelle.

Championne la saison passée, la franchise californienne, et sa superstar nippone Shohei Ohtani, devient la première depuis les New York Yankees (entre 1998 et 2000) à conserver un titre. Et pourtant, elle est passée plusieurs fois au bord du précipice.

Menés 3 victoires à 2, les Dodgers sont parvenus à remporter les deux dernières rencontres des finales pour empêcher la seule franchise canadienne de la ligue nord-américaine – qui en comptent trente – de remporter son troisième titre. Et samedi soir, ils ont surmonté un score de 3-0 et de 4-2 en leur défaveur, égalisant à 4-4 dans la neuvième et dernière manche régulière du match grâce à un « home run » (la balle dépasse les limites du terrain) de Miguel Rojas.

C’est ensuite une balle haute attrapée de manière improbable tout au fond du terrain par Andy Pages, malgré une collision avec son coéquipier Kike Hernandez, qui a sauvé les Dodgers.

Feux d’artifice dans Los Angeles

Il a fallu ensuite disputer deux manches supplémentaires pour que Will Smith envoie un home run et donne l’avantage à Los Angeles (5-4). Evoluant à domicile, Les Bue Jays avaient le dernier mot à la batte et l’opportunité de l’emporter mais une ultime élimination de deux joueurs sur une seule action a anéanti leurs efforts.

« On rêve de ces moments-là, vous savez, les manches supplémentaires, donner l’avantage à son équipe. Je m’en souviendrai toujours », a déclaré Will Smith.

A peine le sort de la finale scellé, les feux d’artifice ont commencé à résonner et à déchirer le ciel de Los Angeles et de ses environs, comme le veut la tradition dans la mégapole.

Une dynastie

Venu de l’autre franchise de Los Angeles (les Angels), la star japonaise Shihei Ohtani, qui n’a pas marqué samedi, récolte un deuxième titre en deux saisons avec les Dodgers. C’est son compatriote Yoshinobu Yamamoto qui a été nommé MVP (meilleur joueur) de ces finales. Le lanceur, qui est entré en cours de match samedi et a conclu la rencontre sans concéder un seul point, est monté sur le monticule trois fois en sept matchs lors des finales, une véritable performance physique eu égard à l’effort que demande son rôle particulier dans une équipe de base-ball. Il avait notamment lancé 96 balles lors de la victoire précédente des Dodgers vendredi. Il s’est sorti samedi d’une situation délicate lors de la neuvième manche alors que le score était de 4-4 et que les quatre bases étaient occupées par des joueurs de Toronto.

« Yamamoto est le meilleur de tous les temps ! » a lancé son manager Dave Roberts quelques instants avant que les Dodgers soulèvent le trophée des World Series.

« On a un groupe de gars exceptionnel », a aussi déclaré Will Smith. « On n’a jamais baissé les bras… Oh là là, quel combat, pendant sept matchs ! », a ajouté le receveur angelino.

Avec ce neuvième titre et le troisième en six saisons, les Los Angles Dodgers installent les bases d’une dynastie pour les années 2020 et ne demandent qu’à réaliser le triplé en 2026.

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7 commentaires

  1. Quelle finale incroyable ! Les Dodgers ont vraiment montré leur résilience en revenant de loin. On ne s’attendait pas à cette fin de match.

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