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Les Brésiliens arriveront-ils à s’extirper de la jungle de leur trentième Conférence des parties sur le climat (COP30), une réunion dont les contours sont parfois plus inextricables que les rives de l’Amazone. Lundi 10 novembre, la grand-messe de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur le changement climatique s’est officiellement ouverte par des messages d’alerte sur l’état d’une planète où « il est désormais presque inévitable que le réchauffement dépasse 1,5 °C », selon Jim Skea, président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). La solution ? Arrêter de se « lamenter », selon le chef de l’ONU-climat, Simon Stiell, et agir pour « infliger une nouvelle défaite aux négationnistes », selon les mots du président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva.

En coulisses, depuis le jour zéro, la bataille fait rage sur la destinée de cette COP30. Dans la soirée de dimanche, la présidence brésilienne de la COP a écouté longuement les désirs des uns et des autres. Les représentants des Etats insulaires et des Etats les plus vulnérables ont réclamé que cette COP soit celle d’un rehaussement des ambitions en matière d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, notamment en travaillant sur les engagements des Etats.

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7 commentaires

  1. Les États insulaires ont raison d’insister sur un rehaussement urgent. Le réchauffement est une menace existentielle pour eux.

  2. La COP30 semble partie sur de bonnes intentions, mais les négociations promises d’être âpres. Espérons que les décisions soient concrètes.

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