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La première ministre népalaise rend hommage à Bipin Joshi, pris en otage par le Hamas et tué à Gaza
La première ministre du Népal a recouvert lundi à Katmandou, le corps de Bipin Joshi, otage à Gaza, du drapeau national, après son rapatriement dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
« Bipin est un fils de toutes les mères népalaises », a déclaré Sushila Karki lors d’une cérémonie à l’aéroport de Katmandou, où son corps a été rapatrié lundi. « Le nom de Bipin sera immortel, personne ne pourra oublier son courage et les épreuves qu’il a dû affronter », a affirmé la première ministre.
Etudiant en agriculture, Bipin Joshi, qui avait 22 ans quand il a été enlevé, faisait partie d’un groupe de Népalais arrivé en Israël trois semaines avant l’attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, le 7 octobre 2023.
Il avait été enlevé dans un kibboutz du sud d’Israël et dix Népalais avaient été abattus. Son ami népalais Himanchal Kattel, seul autre survivant de l’attaque au sein du groupe, avait raconté à l’Agence France-Presse qu’une grenade avait été lancée dans l’abri où ils se trouvaient et que Bipin Joshi l’avait interceptée avant qu’elle n’explose, avant de la relancer, lui « sauvant la vie ».
La dernière image de Bipin Joshi est celle d’une caméra de surveillance du kibboutz le montrant debout, tenu par ses ravisseurs l’emmenant en direction de Gaza. Cette vidéo avait été récupérée par l’armée israélienne.
Jusqu’au bout, sa famille avait l’espoir qu’il soit en vie. Le 14 octobre, le gouvernement israélien a informé Katmandou de son décès, selon le ministère des affaires étrangères du Népal.
Sur les réseaux sociaux, le gouvernement israélien l’a présenté comme un étudiant venu « apprendre l’agriculture et construire un avenir meilleur ». « Une vie innocente, pleine de promesses, volée trop tôt », a-t-il ajouté.
Sa dépouille sera transportée à Kanchanpur, dans le sud-ouest du Népal, où vit sa famille.










12 commentaires
Cette tragédie rappelle l’urgence de protéger les civils, quels que soient les camps. La guerre ne devrait jamais être une option.
Hélas, la réalité semble bien loin de cette idéalisation.
Quel avenir pour Gaza ? Après tant de souffrances, comment reconstruire ?
La reconstruction exigera des années, voire des décennies, si une paix fragile s’installe.
Le Népal a perdu un de ses fils, et Israel plusieurs de ses citoyens. La violence ne mène qu’à plus de violence.
Et pourtant, les cycles de vengeance se perpétuent sans fin.
Un autre drame qui montre l’ampleur des souffrances dans cette région. La communauté internationale doit agir davantage.
Les mots ne suffisent pas, des actions concrètes sont nécessaires.
Mais qui a vraiment le pouvoir d’agir efficacement face à cette situation ?
Cela fait maintenant plusieurs années que ce conflit persiste, et les pertes humaines continuent de monter. Comment en arriver à une résolution durable ?
Les négociations semblent bloquées, mais l’espoir d’une paix reste indispensable.
Malheureusement, les passions et les rancœurs sont trop vives pour envisager une solution à court terme.