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Sur une image devenue virale sur les réseaux sociaux, Abdessamade Oubalat prend la pose, casquette à l’envers et lunettes teintées, la main sur le téléobjectif de son appareil photo. L’étudiant de l’institut de cinéma de Ouarzazate est l’une des trois victimes des violences qui ont émaillé les manifestations de la génération Z à Lqliaa, une ville de 100 000 habitants de la banlieue d’Agadir, dans la soirée du 1er au 2 octobre.
Le jeune Marocain de 24 ans est mort d’une balle dans la tête – comme le confirme une photo de son visage prise par ses proches à la morgue – alors qu’il se trouvait à 70 mètres environ de la gendarmerie, ciblée cette nuit-là par des casseurs.
Selon les éléments rassemblés par Le Monde, l’étudiant aurait été victime d’une bavure policière. ll n’était pas au contact des forces de l’ordre barricadées dans les locaux de la gendarmerie et ne faisait pas partie des jeunes encagoulés munis de barres de fer filmés par les caméras de vidéosurveillance positionnées à l’entrée de l’édifice.
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12 commentaires
Une image virale montre ce jeune Marocain avec son appareil photo, symbole de sa passion pour le cinéma. Dommage qu’il soit devenu une victime collatérale d’une manifestation.
La photo est touchante, mais le contexte tragique est un rappel brutal des dangers des tensions sociales.
Un étudiant en cinéma tué alors qu’il couvrait l’événement : cette tragédie montre les risques que prennent les jeunes pour documenter leur réalité.
La liberté de la presse et de la documentation est cruciale, même dans des contextes tendus.
70 mètres de distance, et pourtant une balle l’a mortellement atteint. Les rapports mentionnent une bavure, mais les détails restent flous.
C’est inquiétant de voir à quel point la sécurité peut échouer lors d’événements aussi critiques.
Tragédie au Maroc : ce jeune étudiant en cinéma est mort alors qu’il filmait la manifestation. Les tensions autour des manifestations de la génération Z semblent avoir dégénéré.
C’est triste de voir la violence s’abattre sur des jeunes qui expriment leurs droits de manière pacifique.
Manifestations violentes, décès tragiques : ces événements rappellent les enjeux sociaux profonds qu’il faudra résoudre au Maroc.
Les manifestations de la génération Z reflètent un malaise plus large qui demande des solutions concrètes.
Si l’enquête confirme une bavure policière, ça soulèvera de nombreuses questions sur l’usage excessif de la force lors des manifestations.
La violence des forces de l’ordre doit être systématiquement enquêtée pour éviter de telles tragédies.