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L’avant-dernier débat, au Chili, avant le premier tour de l’élection présidentielle, qui aura lieu le 16 novembre, s’est tenu à la radio mardi 4 novembre et a confirmé le ton d’une campagne dominée par la droite et l’extrême droite. L’immigration et l’insécurité s’imposent comme les grandes thématiques des principaux des huit candidats en lice, reflétant les principales préoccupations des Chiliens.

Les sondages prévoient au premier tour une avance confortable à Jeannette Jara, la candidate unique de la gauche et du centre gauche, avec 30 % des intentions de vote, devant José Antonio Kast (extrême droite), crédité de 20 % des voix. Ex-ministre du travail de l’actuel gouvernement de Gabriel Boric (gauche), Jeannette Jara a tâché de se distancier du président sortant – qui, comme le prévoit la Constitution, ne peut briguer un second mandat d’affilée. Elu sur des propositions de grandes réformes sociales, Gabriel Boric n’a pu les mettre en œuvre que de façon marginale.

Lors du débat, la candidate de la gauche a mis en avant sa proposition de construction de 260 000 logements et fait part de son « malaise » face aux moyens jugés insuffisants actuellement consacrés aux politiques du logement. Ramenée par ses détracteurs à son appartenance au Parti communiste, qui a intégré la vaste alliance de l’actuel gouvernement, Jeannette Jara a réaffirmé qu’elle se posait en « représentante du centre gauche ».

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4 commentaires

  1. Intéressant de voir comment cette élection pourrait influencer le secteur minier chilien, surtout avec les enjeux énergétiques actuels.

  2. Les positions extrêmes risquent de freiner les investissements étrangers dans les ressources naturelles, vitales pour l’économie chilienne.

  3. J’espère que cette campagne ne négligera pas l’importance des réformes sociales pour les travailleurs du secteur minier.

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