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Rescapé du Bataclan, Arthur Dénouveaux préside l’association de victimes Life for Paris, qui va s’autodissoudre à l’occasion des 10 ans du 13-Novembre. Il publie Vivre après le Bataclan (Cerf, 240 pages, 20 euros, numérique 15 euros), livre de réflexion qui porte sur les dix années écoulées depuis les attentats, sur l’articulation entre l’intime et le collectif face à l’événement.
Il y a un paradoxe au cœur de « Vivre après le Bataclan ». Vous commencez à écrire après le suicide, en mai 2024, de votre ami Fred Dewilde, rescapé du Bataclan, suicide qui « déchire l’illusion du temps qui répare ». Mais le livre paraît à l’occasion des 10 ans du 13-Novembre, qui est aussi le moment choisi pour dissoudre Life for Paris, ce qui présume une forme de réparation par le temps…
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11 commentaires
Les mots d’Arthur Dénouveaux résonnent profondément, surtout à l’approche des dix ans des attentats.
Espérons que ce livre aidera à apaiser les âmes encore blessées.
C’est un témoignage poignant qui invite à la réflexion.
La dissolution de Life for Paris marque une étape importante dans le processus de deuil collectif.
Comment concilier mémoire individuelle et mémoire collective ?
Ce livre semble essentiel pour comprendre l’impact durable des attentats sur les survivants.
Surtout à une époque où les traumatismes collectifs restent souvent mal compris.
Un sujet difficile, mais nécessaire, à aborder avec délicatesse.
Les témoignages des rescapés du Bataclan restent des voix cruciales pour construire notre Histoire commune.
Le paradoxe évoqué par Arthur Dénouveaux est troublant, entre souffrance intime et reconstruction collective.
Le temps ne guérit pas toutes les blessures, mais il peut aider à les accepter.