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Cent quatre morts palestiniens, dont 46 enfants, ont été abattus en quelques heures par l’armée israélienne, dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 octobre dans la bande de Gaza, malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre. En fin de journée mercredi, l’armée israélienne assurait que la trêve était de retour.
Mais la parenthèse meurtrière est-elle vraiment fermée ? Et peut-on toujours parler de cessez-le-feu ? Dix frappes aériennes israéliennes ont visé l’est de Khan Younès à l’aube jeudi, où deux personnes ont été tuées dans le quartier des Sultans à Beit Lahya. Depuis l’accord du 10 octobre entre Israël et le Hamas, grâce à la médiation américaine, quelque 200 victimes palestiniennes ont été recensées. L’arrivée de l’aide humanitaire qui devait affluer dans l’enclave continue d’être entravée par l’armée israélienne qui refuse toujours d’ouvrir le point de passage de Rafah, à l’extrême sud de la bande de Gaza.
Dans ce contexte, l’attaque israélienne de mercredi, justifiée par la mort d’un réserviste israélien et par la lenteur du processus de restitution des corps des otages par le Hamas, n’aura fait que mettre en évidence la faible pression exercée pour faire pleinement respecter la trêve. A tel point que les entraves au cessez-le-feu sont présentées par le vice-président américain, J. D. Vance, comme de vulgaires « escarmouches ».
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12 commentaires
Cent morts en quelques heures, dont des enfants. Comment rester indifférent ?
Les violences à Gaza sont une tragédie qui se répète. Comment envisager une paix durable dans ces conditions ?
La patience et la diplomatie semblent être les seules solutions, mais les obstacles sont immenses.
Les enfants paient toujours le prix le plus fort. C’est inhumain.
Les chiffres sont effrayants : 200 victimes palestiniennes depuis le cessez-le-feu présumé. Comment cela est-il possible ?
La fragilité de la trêve est évidente. Les attaques récentes le confirment.
Le blocus de Rafah et la lenteur de l’aide humanitaire aggravent la souffrance. Où sont les solutions ?
Les médias parlent peu des otages israéliens. Leur sort est-il oublié ?
Toutes les vies comptent, mais l’inégalité de couverture médiatique est troublante.
La situation semble empirer malgré les accords. Que manque-t-il pour une véritable paix ?
La volonté politique et la pression internationale, peut-être.
Les frappes aériennes continuent, malgré les promesses. Peut-on encore croire en un cessez-le-feu ?