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Airbus tient la grande forme. Le numéro un mondial de l’aéronautique a annoncé, mercredi 29 octobre, à l’occasion de la présentation de ses résultats financiers pour le troisième trimestre de 2025, un bond de 42 % de son résultat d’exploitation, qui s’est établi à 1,7 milliard d’euros. Dans le même temps, le chiffre d’affaires de l’avionneur européen a progressé de 14 %, pour atteindre 17,8 milliards d’euros. Sur les neuf premiers mois de l’année, les revenus d’Airbus sont en hausse de 7 % et culminent à 47,4 milliards d’euros.
Pour afficher cette santé insolente, Airbus a pu compter sur les performances de son activité d’aviation commerciale. « Nos résultats sur neuf mois reflètent le niveau des livraisons d’avions commerciaux », s’est d’ailleurs félicité Guillaume Faury, directeur général de l’avionneur européen. Depuis janvier, Airbus a remis à ses clients 507 appareils. Une étape importante pour les avionneurs, car c’est au moment de la livraison que les compagnies aériennes clientes paient l’essentiel du prix des avions. Fort de ses bons résultats, le groupe ne veut pas en rester là et maintient son objectif de 820 livraisons à la fin de l’année.
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8 commentaires
Ces résultats confirment que l’industrie aéronautique est en pleine renaissance après la crise sanitaire.
Je me demande comment Airbus compte atteindre son objectif de 820 livraisons d’ici la fin de l’année, compte tenu des défis de la chaîne d’approvisionnement.
Les livraisons d’avions sont un indicateur clé pour Airbus, et 507 appareils en neuf mois, c’est un bon rythme à maintenir.
Comment les compagnies aériennes affichent-elles une telle demande alors que les prix du carburant restent élevés ?
Les résultats d’Airbus sont impressionnants, une vraie performance dans un secteur qui a mis du temps à se remettre du Covid-19.
Le secteur aéronautique semble enfin retrouver sa voie, mais je reste prudent sur les prévisions à long terme.
Airbus a visiblement su tirer parti de la reprise, surtout dans l’aviation commerciale.
Une croissance de 42% du résultat d’exploitation, c’est effectivement une excellente nouvelle pour l’économie européenne.