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A quelques heures d’écart, lors du sommet des chefs d’Etat pour le climat, préambule à la 30e conférence des parties pour le climat (COP30), qui se tenait jeudi 6 et vendredi 7 novembre à Belem (Brésil), deux engagements internationaux ont illustré certaines des contradictions qui parcourent ce grand rendez-vous en faveur de l’habitabilité de la planète.
En toute fin de sommet, vendredi, quarante-trois pays ainsi que l’Union européenne ont signé la « déclaration de Belem sur la faim, la pauvreté et l’action climatique centrée sur les humains », qui appelle à un « changement radical dans notre approche de l’action climatique ». Avec ce texte – non contraignant –, les Etats s’engagent à faire de la protection sociale le pilier de l’adaptation et à soutenir les petits producteurs agricoles comme « agents de résilience » – les petites fermes assurent de 35 % à 50 % de la production alimentaire mondiale, selon les seuils retenus. La « transition juste » y est érigée comme un enjeu central.
Cette déclaration s’inscrit dans la droite ligne de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, lancée fin 2024 dans le cadre du G20 par le Brésil, qui a fait du droit à l’alimentation une priorité politique.
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7 commentaires
La transition juste mentionné dans la déclaration est un concept important. Reste à savoir comment elle sera intégrée dans les politiques nationales.
Intéressant de voir le Brésil mettre en avant le droit à l’alimentation. Espérons que cela se traduira par des actions concrètes.
Les petits producteurs agricoles ont un rôle crucial à jouer, mais ils ont souvent besoin de plus de soutien financier et technique. C’est encourageant de voir cette reconnaissance.
Une approche centrée sur les humains dans la lutte contre la faim est essentielle, mais sera-t-elle vraiment mise en pratique par les pays signataires ?
C’est souvent le problème avec ces déclarations non contraignantes : l’intention est bonne, mais l’application reste floue.
La déclaration de Belém souligne l’importance des petits producteurs agricoles, mais comment concilier cela avec les intérêts des grandes entreprises agro-industrielles ?
C’est une question complexe. Peut-être que des régulations plus strictes pourraient offrir un équilibre ?