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Peinture représentant une figure anthropomorphe tenant d’une main un propulseur de javelot noir et de l’autre des javelots et un bâton rouges. La figure mesure 73 centimètres de haut. Seminole Canyon, au Texas.

Pendant quelque 175 générations, des chasseurs-cueilleurs-pêcheurs ont arpenté les abris-sous-roche au flanc des falaises qui bordent la rivière Pecos, à la frontière entre l’actuel Texas et le Mexique. Ils y ont laissé les traces dessinées d’une vision du monde remarquablement stable dans le temps. Sur une zone de 8 000 kilomètres carrés de canyons, ils ont orné plus de 300 parois de peintures rupestres élaborées. C’est ce que révèlent de nouvelles datations et analyses stylistiques, selon lesquelles cette pratique, qui aurait commencé il y a six mille ans environ, aurait perduré pendant au moins quatre mille ans.

Pour Karen Steelman (Shumla Archaeological Research & Education Center, Comstock, Texas) et ses collègues Carolyn Boyd et Phil Dering (Texas State University, San Marcos), il en ressort que « les peintures de style Pecos River, ancrées dans un paysage culturel fondamental, ont fidèlement transmis une métaphysique sophistiquée, qui a ensuite influencé les croyances et l’expression symbolique des agriculteurs méso-américains ».

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12 commentaires

  1. Sophie Richard le

    Difficile d’imaginer la portée méthaphysique de ces œuvres sans avoir accès à l’interprétation complète. On a besoin des conclusions des archéologues !

    • Les 83% restant de l’article doivent contenir des éléments clés pour comprendre leur signification. Espérons qu’ils seront bientôt accessibles.

  2. Je me demande comment ces peintures ont pu survivre aussi longtemps malgré les intempéries et l’érosion. Un vrai mystère archeologique.

    • Claire M. Bernard le

      La roche de cette région semble très stable, ce qui a dû contribuer à leur préservation. Les abris naturels ont aussi joué un rôle protecteur.

  3. Chloé Bernard le

    Incroyable de penser que cette tradition artistique a traversé autant de siècles sans changement majeur. On imagine la continuité culturelle des peuples amérindiens de cette époque.

    • Effectivement, cela montre une stabilité culturelle impressionnante sur des millénaires. Dommage qu’il ne reste que 83% de l’article pour mieux comprendre.

  4. 175 générations, c’est choquant. Moi qui croyais que les cultures anciennes changeaient vite, cela remet en question mes préjugés.

    • C’est souvent le cas, les changements perçus comme majeurs prennent en réalité des siècles, voire des millénaires. Bon à savoir.

  5. Antoine Bernard le

    Quel dommage de devoir s’arrêter ici. La suite de l’article doit être captivante avec ces nouvelles analyses stylistiques.

  6. Claire X. Durand le

    C’est fascinant de réaliser que ces peintures ont influencé les cultures méso-américaines ultérieures. Preuve que l’art reste un vecteur culturel puissant.

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